Lettre n° 5349

Par la grâce de D.ieu,
7 Nissan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre.

Je suis surpris par son contenu. Vous constatez vous-même que je vous ai demandé de m’écrire et de me faire savoir que la situation s’améliore. Mais, ce n’est pas ce que vous avez fait. Vous avez attendu. Puis, l’amélioration s’est interrompue et c’est alors seulement que vous m’avez écrit pour m’en prévenir.

Comme vous le savez, nos saints livres expliquent que, quand on est le témoin des miracles de D.ieu, il faut les reconnaître pleinement et Le louer, de la manière qui convient. Cette louange doit prendre la forme d’un engagement accru pour la Torah et les Mitsvot. Quand on a conscience des bienfaits de D.ieu, on ne fait pas obstacle à Ses bénédictions. Et, bien plus, Il les augmente.

A l’opposé, si on reçoit ces bénédictions comme si elles allaient de soi, même si, par ailleurs, on les mérite effectivement, a fortiori si on les considère comme un acquis personnel, fruit de son intelligence, par exemple, il n’en résultera aucun apport pour la Torah et les Mitsvot. C’est, parfois même, le contraire qui se produira. On est sûr de soi et l’on ne doit donc pas s’étonner que l’amélioration soit interrompue.

Je vous ai demandé de me prévenir de cette amélioration. Bien entendu, il s’agissait de vous donner l’occasion de méditer à la bonté et à la miséricorde de D.ieu envers vous, afin de renforcer ce bien.

D.ieu fasse qu’au moins à partir de maintenant, vous mettiez en pratique ce qui vient d’être dit, d’autant que nous nous préparons à la fête de Pessa’h, temps de notre libération.

Vous ne dites rien, dans votre lettre, de la recherche d’un bon parti pour votre fils. J’en déduis, conformément à notre discussion, que vous vous en occupez, de la manière qui convient. D.ieu fasse que vous connaissiez la réussite.

Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,