Lettre n° 5338

Par la grâce de D.ieu,
8 Nissan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 22 Adar Chéni et à celles qui la précédaient.

Vous me décrivez la conséquence de l’absorption des quatre coupes(1). Vous consulterez donc un médecin, qui vous indiquera sûrement comment préparer le vin afin qu’il n’affecte pas votre santé. De la sorte, les manifestations auxquelles vous faites allusion disparaîtront.

Vous me parlez des pensées de votre grand-mère, à laquelle D.ieu prêtera longue vie. En effet, elle s’imagine, en son esprit, des faits qui la dérangent. Il faut donc vérifier les Mezouzot de sa chambre(2). De même, chaque matin, elle donnera quelques pièces à la Tsédaka. Selon ses possibilités, elle lira ou bien on lui lira, avant d’aller dormir, des récits de notre saint maître ou, plus généralement, des ‘Hassidim. Elle lit sûrement le Chema Israël du coucher ou, tout au moins, son premier paragraphe et la bénédiction Ha Mapil.

Il y a sans doute un programme établi afin de profiter des jours de la fête de Pessa’h, pour le Judaïsme, en général et pour la diffusion des sources(3) à l’extérieur, en particulier. Vous êtes l’un de ceux qui menez l’action, en la matière et vous engagerez donc vos amis à en faire de même.

Je vous adresse ma bénédiction pour que D.ieu protège vos parents, auxquels Il accordera longue vie, là où ils se trouvent(4), qu’Il les conduise avec bonté et miséricorde de l’étroitesse vers la largesse.

Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Du Séder de Pessa’h, que le destinataire de cette lettre ne supporte pas.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°5707.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Peut-être en Russie.