Lettre n° 5334
Par la grâce de D.ieu,
5 Nissan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, dans laquelle vous me demandez une bénédiction. Celle-ci sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Au début de votre lettre, vous me dites que vous n’avez pas de bonnes nouvelles à me donner. Puisse D.ieu faire que vous observiez enfin le bien et commenciez à me l’annoncer, ce qui aura également pour effet de renforcer le bien visible et tangible.
Vous faites référence à la Yechiva et je suis surpris par la formulation de votre lettre, rédigée comme si vous étiez extérieur à tout cela, que la responsabilité de la renforcer incombait à d’autres ‘Hassidim et que pouvez-vous donc y faire(1) ?
Il est difficile de se prononcer, en différents points, quand on se trouve à distance. Il est, en revanche, un point essentiel et profond. Il vous incombe, à vous et à vos amis, en soulignant que cette instruction émane d’ici, d’enrôler des élèves et de les maintenir à la Yechiva. Ceci dépend, avant tout, du recteur, des guides spirituels, vous compris. Il est bien évident qu’il ne suffit pas de délivrer un enseignement de Torah aux élèves, à des heures fixes et, en outre, d’organiser, de temps à autre, une réunion ‘hassidique. En effet, on n’enseigne pas la Torah comme n’importe quel autre discipline. Celle-ci doit être “ intégrée en tout et gardée ”, non seulement par l’élève, mais aussi, et plus encore, par l’enseignant, d’une manière qui convient à la personnalité et aux capacités de celui qui reçoit, c’est-à-dire de l’élève.
Si le recteur de votre Yechiva avait enseigné de cette façon, pendant toutes les années à propos desquelles vous m’écrivez, il est certain que le nom de cette institution serait connu dans toute la Terre Sainte. Avant tout, des jeunes auraient tapé à la porte de la Yechiva et demandé qu’on les accepte, afin de recevoir un enseignement qui les passionne, leur confère l’enthousiasme, la chaleur, l’entrain et la flamme de la ‘Hassidout.
Bien entendu, tout cela est possible quand on enseigne non seulement un chapitre de Tanya ou un texte de ‘Hassidout, mais, tout autant, l’alphabet et la lecture. J’ai de la peine à vous écrire ce que je crains. En l’occurrence, j’ai bien peur que le comportement du recteur de la Yechiva, en la matière, n’a pas été celui qui vient d’être décrit. Or, c’est bien à propos de l’ensemble des Mitsvot qu’il est demandé de ne pas les mettre en pratique d’une façon machinale. C’est une évidence.
Il est clair que mon but n’est pas de vous faire de la morale et encore moins de vous trouver le contraire des circonstances atténuantes, mais bien de vous montrer ce qui peut être rectifié dans la situation actuelle de la Yechiva.
Nous approchons de la fête de notre libération, une libération matérielle et spirituelle. Puisse donc D.ieu faire que vous-même et les membres de votre famille, vous libériez de tout ce qui fait obstacle à un service de D.ieu pénétré d’une joie véritable, avec largesse d’esprit et en bonne santé.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Bien entendu, il ne s’agit pas ici de considérations générales, d’une portée globale, prononcées lors d’une réunion ‘hassidique collective(2). Cette démarche peut, bien au contraire, être comparée à celle d’un commerçant, au sens matériel, désirant que son entreprise soit connue et qu’elle attire de nombreux clients.
Notes
(1) Voir la suite de tout cela dans la lettre n°5454.
(2) Ce n’est pas ce qui est attendu des responsables de cette Yechiva.
5 Nissan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, dans laquelle vous me demandez une bénédiction. Celle-ci sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Au début de votre lettre, vous me dites que vous n’avez pas de bonnes nouvelles à me donner. Puisse D.ieu faire que vous observiez enfin le bien et commenciez à me l’annoncer, ce qui aura également pour effet de renforcer le bien visible et tangible.
Vous faites référence à la Yechiva et je suis surpris par la formulation de votre lettre, rédigée comme si vous étiez extérieur à tout cela, que la responsabilité de la renforcer incombait à d’autres ‘Hassidim et que pouvez-vous donc y faire(1) ?
Il est difficile de se prononcer, en différents points, quand on se trouve à distance. Il est, en revanche, un point essentiel et profond. Il vous incombe, à vous et à vos amis, en soulignant que cette instruction émane d’ici, d’enrôler des élèves et de les maintenir à la Yechiva. Ceci dépend, avant tout, du recteur, des guides spirituels, vous compris. Il est bien évident qu’il ne suffit pas de délivrer un enseignement de Torah aux élèves, à des heures fixes et, en outre, d’organiser, de temps à autre, une réunion ‘hassidique. En effet, on n’enseigne pas la Torah comme n’importe quel autre discipline. Celle-ci doit être “ intégrée en tout et gardée ”, non seulement par l’élève, mais aussi, et plus encore, par l’enseignant, d’une manière qui convient à la personnalité et aux capacités de celui qui reçoit, c’est-à-dire de l’élève.
Si le recteur de votre Yechiva avait enseigné de cette façon, pendant toutes les années à propos desquelles vous m’écrivez, il est certain que le nom de cette institution serait connu dans toute la Terre Sainte. Avant tout, des jeunes auraient tapé à la porte de la Yechiva et demandé qu’on les accepte, afin de recevoir un enseignement qui les passionne, leur confère l’enthousiasme, la chaleur, l’entrain et la flamme de la ‘Hassidout.
Bien entendu, tout cela est possible quand on enseigne non seulement un chapitre de Tanya ou un texte de ‘Hassidout, mais, tout autant, l’alphabet et la lecture. J’ai de la peine à vous écrire ce que je crains. En l’occurrence, j’ai bien peur que le comportement du recteur de la Yechiva, en la matière, n’a pas été celui qui vient d’être décrit. Or, c’est bien à propos de l’ensemble des Mitsvot qu’il est demandé de ne pas les mettre en pratique d’une façon machinale. C’est une évidence.
Il est clair que mon but n’est pas de vous faire de la morale et encore moins de vous trouver le contraire des circonstances atténuantes, mais bien de vous montrer ce qui peut être rectifié dans la situation actuelle de la Yechiva.
Nous approchons de la fête de notre libération, une libération matérielle et spirituelle. Puisse donc D.ieu faire que vous-même et les membres de votre famille, vous libériez de tout ce qui fait obstacle à un service de D.ieu pénétré d’une joie véritable, avec largesse d’esprit et en bonne santé.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Bien entendu, il ne s’agit pas ici de considérations générales, d’une portée globale, prononcées lors d’une réunion ‘hassidique collective(2). Cette démarche peut, bien au contraire, être comparée à celle d’un commerçant, au sens matériel, désirant que son entreprise soit connue et qu’elle attire de nombreux clients.
Notes
(1) Voir la suite de tout cela dans la lettre n°5454.
(2) Ce n’est pas ce qui est attendu des responsables de cette Yechiva.