Lettre n° 5330
Par la grâce de D.ieu,
2 Nissan 5717,
Brooklyn,
Au jeune Mena’hem Ben Tsion(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 23 Adar Chéni. Vous me demandez de quelle manière convaincre tel jeune homme. Il est bien évident qu’en la matière, il n’y a pas de principes intangibles. Tout dépend de la personnalité de celui à qui l’on s’adresse.
En tout état de cause, on peut vérifier concrètement qu’en général, la polémique n’est pas le moyen de convaincre(2). Comme le disent nos Sages(3), “ plus il est simple et mieux c’est ”. Même si l’interlocuteur veut s’engager dans la controverse, il faut lui expliquer qu’il pourra le faire uniquement au bout d’un certain temps(4), mais non quand il commence à recevoir le message.
Pour convaincre ce jeune homme, il faut donc lui enseigner la ‘Hassidout, la lui expliquer oralement ou bien le placer dans un contexte ‘hassidique. Il serait bon de vous concerter avec d’autres personnes qui le connaissent et savent quel est son caractère. Car, il est dit que “ le salut provient des nombreux conseillers ”.
Vous me dites que, parfois, quand le Rav et ‘Hassid, aux multiples accomplissements, Rav A. T. Cohen(5), vient donner son cours, il ne trouve qu’une ou deux personnes prêtes à l’écouter. Cela fait de la peine, mais, bien entendu, il doit s’y rendre tout de même car “ celui qui préserve une seule âme juive est considéré comme s’il avait sauvé le monde entier ”. Pour autant, il est clair que la diffusion consiste à multiplier le nombre des auditeurs, non seulement de manière qualitative, mais aussi quantitativement. C’est une évidence.
Vous me dites qu’il y a des difficultés. Je suis très surpris que vous avanciez cet argument émanant de votre mauvais penchant, alors que vous connaissez la décision du Tribunal céleste, selon laquelle, du fait de l’abnégation dont fit preuve l’Admour Hazaken pour la ‘Hassidout, ceux qui sont liés à lui et suivent sa voie doivent avoir le dessus, en tout ce qui concerne la Torah, la crainte de D.ieu et les bons comportements, comme le rapportent les notes et références sur le Tanya, à la fin de la page 122. Or, “ ce qui est appelé à disparaître est considéré comme s’il avait déjà disparu ”.
La lecture des paragraphes La Menatséa’h et Tefila Le David, selon la coutume de ‘Habad, dépend uniquement du fait de dire le Ta’hanoun(6).
Vous vous préparez sûrement à profiter des jours de Pessa’h également pour diffuser les sources(7). Ceci s’ajoute à la campagne de distribution de la Matsa Chemoura, comme au cours des années passées, mais d’une manière accrue.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav M. B. T. Wilhelm, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°5127.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°4770, 5120, 5127, 5150 et 5342.
(3) A propos de la forme du Choffar et ceci s’applique également à de telles discussions.
(4) Après avoir acquis les notions fondamentales.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°4759 et 5496.
(6) Si l’on se trouve dans une synagogue qui ne dit pas le Ta’hanoun, alors que, selon la coutume de ‘Habad, il aurait fallu le dire. Néanmoins, dans cette communauté, on dit La Menatséa’h et Tefila Le David, bien que l’on ne récite pas le Ta’hanoun. Voir le Likouteï Si’hot, tome 24 et la lettre n°5376.
(7) De la ‘Hassidout.
2 Nissan 5717,
Brooklyn,
Au jeune Mena’hem Ben Tsion(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 23 Adar Chéni. Vous me demandez de quelle manière convaincre tel jeune homme. Il est bien évident qu’en la matière, il n’y a pas de principes intangibles. Tout dépend de la personnalité de celui à qui l’on s’adresse.
En tout état de cause, on peut vérifier concrètement qu’en général, la polémique n’est pas le moyen de convaincre(2). Comme le disent nos Sages(3), “ plus il est simple et mieux c’est ”. Même si l’interlocuteur veut s’engager dans la controverse, il faut lui expliquer qu’il pourra le faire uniquement au bout d’un certain temps(4), mais non quand il commence à recevoir le message.
Pour convaincre ce jeune homme, il faut donc lui enseigner la ‘Hassidout, la lui expliquer oralement ou bien le placer dans un contexte ‘hassidique. Il serait bon de vous concerter avec d’autres personnes qui le connaissent et savent quel est son caractère. Car, il est dit que “ le salut provient des nombreux conseillers ”.
Vous me dites que, parfois, quand le Rav et ‘Hassid, aux multiples accomplissements, Rav A. T. Cohen(5), vient donner son cours, il ne trouve qu’une ou deux personnes prêtes à l’écouter. Cela fait de la peine, mais, bien entendu, il doit s’y rendre tout de même car “ celui qui préserve une seule âme juive est considéré comme s’il avait sauvé le monde entier ”. Pour autant, il est clair que la diffusion consiste à multiplier le nombre des auditeurs, non seulement de manière qualitative, mais aussi quantitativement. C’est une évidence.
Vous me dites qu’il y a des difficultés. Je suis très surpris que vous avanciez cet argument émanant de votre mauvais penchant, alors que vous connaissez la décision du Tribunal céleste, selon laquelle, du fait de l’abnégation dont fit preuve l’Admour Hazaken pour la ‘Hassidout, ceux qui sont liés à lui et suivent sa voie doivent avoir le dessus, en tout ce qui concerne la Torah, la crainte de D.ieu et les bons comportements, comme le rapportent les notes et références sur le Tanya, à la fin de la page 122. Or, “ ce qui est appelé à disparaître est considéré comme s’il avait déjà disparu ”.
La lecture des paragraphes La Menatséa’h et Tefila Le David, selon la coutume de ‘Habad, dépend uniquement du fait de dire le Ta’hanoun(6).
Vous vous préparez sûrement à profiter des jours de Pessa’h également pour diffuser les sources(7). Ceci s’ajoute à la campagne de distribution de la Matsa Chemoura, comme au cours des années passées, mais d’une manière accrue.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav M. B. T. Wilhelm, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°5127.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°4770, 5120, 5127, 5150 et 5342.
(3) A propos de la forme du Choffar et ceci s’applique également à de telles discussions.
(4) Après avoir acquis les notions fondamentales.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°4759 et 5496.
(6) Si l’on se trouve dans une synagogue qui ne dit pas le Ta’hanoun, alors que, selon la coutume de ‘Habad, il aurait fallu le dire. Néanmoins, dans cette communauté, on dit La Menatséa’h et Tefila Le David, bien que l’on ne récite pas le Ta’hanoun. Voir le Likouteï Si’hot, tome 24 et la lettre n°5376.
(7) De la ‘Hassidout.