Lettre n° 5322
Par la grâce de D.ieu,
29 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
J’ai bien reçu votre lettre, qui n’était pas datée, avec l’article qui y était joint.
J’ai lu, avec plaisir, dans votre lettre, que vous maintenez le contact avec vos amies de cette ville. Sans doute continuerez-vous à le faire, à l’avenir. Vous renforcerez les valeurs juives, en général et celles qui concernent les femmes, en particulier.
Il est dommage que le nouveau Mikwé n’ait pas encore été construit. Comme c’est le cas dans plusieurs endroits en Amérique, une simple impulsion aurait suffi pour apporter les proportions nécessaires à tout cela et pour permettre de l’achever au plus vite. En pareil cas, il est difficile d’imaginer à quel point il est important d’ouvrir un jour plus tôt.
J’imagine que des femmes de votre ville viennent, de temps à autre, à New York. Si elles sont en relation avec vous, vous pouvez les rencontrer ici et les encourager, en ce qui vient d’être dit. A l’occasion qui convient, on peut également convoquer une réunion de femmes et jeunes filles ‘Habad, qui devrait avoir sur elles l’effet escompté.
Vous pouvez déduire de tout cela que ce que vous dites de votre propre personne, dans votre lettre, sur un ton qui n’est pas joyeux, est en contradiction avec le début de la même lettre. D.ieu vous donne la possibilité d’agir pour le Judaïsme, dans un certain milieu. Cela veut bien dire que D.ieu vous accorde les forces nécessaires pour connaître la réussite. Il suffit, pour cela, d’utiliser ces forces pleinement.
Une telle mission, dans la vie, est importante. Elle occupe les heures de la journée, même quand on ne s’y consacre pas, puisque l’on se dit alors qu’un peu plus tard, on aura la possibilité de renforcer et de diffuser le Judaïsme.
Bien plus, grâce au groupement des femmes et jeunes filles ‘Habad, on dispose de moyens considérables pour agir, non seulement en ce qui concerne la ‘Hassidout, mais aussi pour remédier à tous les manques que l’on peut constater dans la pratique juive, par ignorance ou par manque de connaissance. Quand on diffuse les lois et les coutumes juives, d’une manière diplomatique, on peut modifier fondamentalement la situation que vous décrivez dans votre lettre, c’est-à-dire le fait que les femmes n’assument pas bien leur mission, que celle-ci se révèle donc inutile, bien plus qu’elle peut causer du tort.
Il en résulte que l’on doit agir avoir encore plus d’enthousiasme et de passion. En effet, on a conscience que cette action doit se faire, puisqu’elle est voulue par Celui Qui donne la Torah et les Mitsvot. Si elle manque, ou bien si elle est insuffisante, cela veut dire que l’on doit prendre en charge également ce qui aurait dû être accompli par d’autres. Car, la Torah nous donne l’assurance que la mission que nous devons mener à bien ne dépasse pas les forces que D.ieu accorde. Il ne s’agit pas, en l’occurrence, de faire un grand bond en avant, mais bien d’avancer progressivement étape par étape. Ainsi, au final, la réussite est considérable.
Vous considérez que ce contact avec les autres est ardu, qu’il n’est pas donné à tous de pouvoir adopter le comportement qui convient.
Je suis étonné par tout cela. Comment une femme ayant reçu son éducation dans un foyer ‘hassidique peut-elle avoir une telle pensée et aller jusqu’à l’écrire ? L’optique de la ‘Hassidout n’est-elle pas que la Techouva peut tout changer ? Et, il est encore plus important de savoir qu’au final, chacun accédera effectivement à la Techouva. Si l’on obtient ce résultat plus vite, on gagne donc du temps. Et, la Techouva n’est pas seulement la confession de la faute, mais aussi le moyen de combler le manque qu’il y avait au préalable, afin de ne pas même en conserver la trace.
J’espère que vous avez lu ma lettre, adressée à tous, à l’occasion du Roch Hachana de cette année(2), dans laquelle il est montré, bien que brièvement, que, d’une année à l’autre, d’un jour à l’autre, le bien se multiplie dans le monde, alors que le mal décroît.
L’idée centrale de tout ce qui vient d’être dit est la suivante :
Il est très utile et important de mettre en pratique l’Injonction : “ Servez D.ieu dans la joie ”. Et, le service de D.ieu n’est pas uniquement la prière ou l’accomplissement direct d’une Mitsva. C’est aussi manger et boire, par exemple. Par de tels actes, on peut effectivement servir D.ieu, comme l’expliquent différents textes de ‘Hassidout.
D.ieu fasse que vous-même et votre mari, le Rav, ayez un foyer joyeux, toujours et tous les jours. Vous éduquerez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, selon la voie de la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Il s’agit de la lettre n°4739.
29 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
J’ai bien reçu votre lettre, qui n’était pas datée, avec l’article qui y était joint.
J’ai lu, avec plaisir, dans votre lettre, que vous maintenez le contact avec vos amies de cette ville. Sans doute continuerez-vous à le faire, à l’avenir. Vous renforcerez les valeurs juives, en général et celles qui concernent les femmes, en particulier.
Il est dommage que le nouveau Mikwé n’ait pas encore été construit. Comme c’est le cas dans plusieurs endroits en Amérique, une simple impulsion aurait suffi pour apporter les proportions nécessaires à tout cela et pour permettre de l’achever au plus vite. En pareil cas, il est difficile d’imaginer à quel point il est important d’ouvrir un jour plus tôt.
J’imagine que des femmes de votre ville viennent, de temps à autre, à New York. Si elles sont en relation avec vous, vous pouvez les rencontrer ici et les encourager, en ce qui vient d’être dit. A l’occasion qui convient, on peut également convoquer une réunion de femmes et jeunes filles ‘Habad, qui devrait avoir sur elles l’effet escompté.
Vous pouvez déduire de tout cela que ce que vous dites de votre propre personne, dans votre lettre, sur un ton qui n’est pas joyeux, est en contradiction avec le début de la même lettre. D.ieu vous donne la possibilité d’agir pour le Judaïsme, dans un certain milieu. Cela veut bien dire que D.ieu vous accorde les forces nécessaires pour connaître la réussite. Il suffit, pour cela, d’utiliser ces forces pleinement.
Une telle mission, dans la vie, est importante. Elle occupe les heures de la journée, même quand on ne s’y consacre pas, puisque l’on se dit alors qu’un peu plus tard, on aura la possibilité de renforcer et de diffuser le Judaïsme.
Bien plus, grâce au groupement des femmes et jeunes filles ‘Habad, on dispose de moyens considérables pour agir, non seulement en ce qui concerne la ‘Hassidout, mais aussi pour remédier à tous les manques que l’on peut constater dans la pratique juive, par ignorance ou par manque de connaissance. Quand on diffuse les lois et les coutumes juives, d’une manière diplomatique, on peut modifier fondamentalement la situation que vous décrivez dans votre lettre, c’est-à-dire le fait que les femmes n’assument pas bien leur mission, que celle-ci se révèle donc inutile, bien plus qu’elle peut causer du tort.
Il en résulte que l’on doit agir avoir encore plus d’enthousiasme et de passion. En effet, on a conscience que cette action doit se faire, puisqu’elle est voulue par Celui Qui donne la Torah et les Mitsvot. Si elle manque, ou bien si elle est insuffisante, cela veut dire que l’on doit prendre en charge également ce qui aurait dû être accompli par d’autres. Car, la Torah nous donne l’assurance que la mission que nous devons mener à bien ne dépasse pas les forces que D.ieu accorde. Il ne s’agit pas, en l’occurrence, de faire un grand bond en avant, mais bien d’avancer progressivement étape par étape. Ainsi, au final, la réussite est considérable.
Vous considérez que ce contact avec les autres est ardu, qu’il n’est pas donné à tous de pouvoir adopter le comportement qui convient.
Je suis étonné par tout cela. Comment une femme ayant reçu son éducation dans un foyer ‘hassidique peut-elle avoir une telle pensée et aller jusqu’à l’écrire ? L’optique de la ‘Hassidout n’est-elle pas que la Techouva peut tout changer ? Et, il est encore plus important de savoir qu’au final, chacun accédera effectivement à la Techouva. Si l’on obtient ce résultat plus vite, on gagne donc du temps. Et, la Techouva n’est pas seulement la confession de la faute, mais aussi le moyen de combler le manque qu’il y avait au préalable, afin de ne pas même en conserver la trace.
J’espère que vous avez lu ma lettre, adressée à tous, à l’occasion du Roch Hachana de cette année(2), dans laquelle il est montré, bien que brièvement, que, d’une année à l’autre, d’un jour à l’autre, le bien se multiplie dans le monde, alors que le mal décroît.
L’idée centrale de tout ce qui vient d’être dit est la suivante :
Il est très utile et important de mettre en pratique l’Injonction : “ Servez D.ieu dans la joie ”. Et, le service de D.ieu n’est pas uniquement la prière ou l’accomplissement direct d’une Mitsva. C’est aussi manger et boire, par exemple. Par de tels actes, on peut effectivement servir D.ieu, comme l’expliquent différents textes de ‘Hassidout.
D.ieu fasse que vous-même et votre mari, le Rav, ayez un foyer joyeux, toujours et tous les jours. Vous éduquerez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, selon la voie de la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Il s’agit de la lettre n°4739.