Lettre n° 5293
Par la grâce de D.ieu,
21 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il est sûrement inutile de vous souligner que, précisément après son mariage, on doit renforcer sa pratique de la Torah et des Mitsvot. En effet, après que celui-ci ait été célébré, on reçoit de D.ieu une réussite accrue, en la matière(1).
Lorsque D.ieu accorde des forces, on doit, bien entendu, s’en servir de la manière qui convient et le plus largement possible. L’une de ces Mitsvot est : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, ce qui est “ un grand principe de la Torah ”, en particulier envers les plus proches. D.ieu fasse donc que vos propos, adressés à votre frère, soient fructueux(2).
Vous lui direz qu’il a suffisamment fermé les yeux, dans le but de ne pas voir les bienfaits que D.ieu a accomplis pour lui, jusqu’à maintenant. Son entêtement à ne pas les constater ne fait pas que compliquer la vie, pour lui-même, pour son entourage et pour tous les membres de sa famille. Il occulte, en outre, ces bienfaits(3).
En effet, la révélation céleste est à la mesure de l’effort de l’homme et, quand on s’entête ici-bas, affirmant que “ ce n’est pas la bonne signification et ce n’est pas ainsi qu’il faut l’interpréter ”, on suscite une réaction dans le même sens(4).
De plus, il est évident qu’il ne suffit pas d’observer soi-même ces bienfaits. Il faut, en outre, forger des réceptacles purs et larges afin de les contenir. Néanmoins, si l’on veut se convaincre soi-même que tout cela est normal, que telle est la nature du monde, Téva, terme qui signifie également “ englouti ”(5), on peut obtenir le résultat précédemment décrit, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Certes, il est dit que “ aucun de nous ne sera écarté ”. Pour autant, on s’impose ainsi un tracas, de même qu’à tous les membres de sa famille, alors que l’on aurait pu servir D.ieu dans la joie, recevoir les biens matériels joyeusement, avoir de quoi être heureux, recevoir un bien visible et tangible, le percevoir comme tel à nos yeux de chair.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de cela également. Vous me direz aussi que votre frère se rapproche, qu’il prend part aux études publiques ou, plus généralement aux activités de ‘Habad et à bien d’autres choses encore.
Notes
(1) Pour pouvoir mener à bien un tel ajout.
(2) Grâce à la vigueur accrue que leur confère le mariage.
(3) Comme s’ils n’étaient pas là, dès lors qu’ils refusent de les voir.
(4) Un retrait du dévoilement.
(5) La nature est donc ce qui “ engloutit ” la Présence de D.ieu, dans le monde.
21 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il est sûrement inutile de vous souligner que, précisément après son mariage, on doit renforcer sa pratique de la Torah et des Mitsvot. En effet, après que celui-ci ait été célébré, on reçoit de D.ieu une réussite accrue, en la matière(1).
Lorsque D.ieu accorde des forces, on doit, bien entendu, s’en servir de la manière qui convient et le plus largement possible. L’une de ces Mitsvot est : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, ce qui est “ un grand principe de la Torah ”, en particulier envers les plus proches. D.ieu fasse donc que vos propos, adressés à votre frère, soient fructueux(2).
Vous lui direz qu’il a suffisamment fermé les yeux, dans le but de ne pas voir les bienfaits que D.ieu a accomplis pour lui, jusqu’à maintenant. Son entêtement à ne pas les constater ne fait pas que compliquer la vie, pour lui-même, pour son entourage et pour tous les membres de sa famille. Il occulte, en outre, ces bienfaits(3).
En effet, la révélation céleste est à la mesure de l’effort de l’homme et, quand on s’entête ici-bas, affirmant que “ ce n’est pas la bonne signification et ce n’est pas ainsi qu’il faut l’interpréter ”, on suscite une réaction dans le même sens(4).
De plus, il est évident qu’il ne suffit pas d’observer soi-même ces bienfaits. Il faut, en outre, forger des réceptacles purs et larges afin de les contenir. Néanmoins, si l’on veut se convaincre soi-même que tout cela est normal, que telle est la nature du monde, Téva, terme qui signifie également “ englouti ”(5), on peut obtenir le résultat précédemment décrit, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Certes, il est dit que “ aucun de nous ne sera écarté ”. Pour autant, on s’impose ainsi un tracas, de même qu’à tous les membres de sa famille, alors que l’on aurait pu servir D.ieu dans la joie, recevoir les biens matériels joyeusement, avoir de quoi être heureux, recevoir un bien visible et tangible, le percevoir comme tel à nos yeux de chair.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de cela également. Vous me direz aussi que votre frère se rapproche, qu’il prend part aux études publiques ou, plus généralement aux activités de ‘Habad et à bien d’autres choses encore.
Notes
(1) Pour pouvoir mener à bien un tel ajout.
(2) Grâce à la vigueur accrue que leur confère le mariage.
(3) Comme s’ils n’étaient pas là, dès lors qu’ils refusent de les voir.
(4) Un retrait du dévoilement.
(5) La nature est donc ce qui “ engloutit ” la Présence de D.ieu, dans le monde.