Lettre n° 5289
Par la grâce de D.ieu,
19 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 12 Adar Chéni.
Vous me rapportez les propos des médecins.
Or, vous connaissez le principe, applicable au comportement de chaque Juif, selon lequel celui-ci doit être basé sur les enseignements de notre sainte Torah. En l’occurrence, nos Sages nous disent que “ le médecin a été autorisé à guérir ”, ce qui veut bien dire qu’il agit en tant qu’émissaire de D.ieu. Bien souvent, il ne perçoit pas lui-même la dimension profonde de cette mission(1), mais, en tout état de cause, il ne fait que rapporter les propos de Celui Qui le mandate. De la sorte, son avis devient partie intégrante de la Torah.
Il résulte de tout cela que, même si l’on ne comprend pas bien l’émissaire, même si l’on se pose des questions à son sujet, comme vous le faites vous-même dans votre lettre, il ne doit rien en découler, dans la manière dont on se conforme à ses prescriptions(2).
Je suis donc convaincu que, dès réception de la présente, vous commencerez à mettre en pratique ce que le docteur vous a dit. Puisse D.ieu faire qu’en l’écoutant et en vous conformant à ses prescriptions, vous connaissiez une immense réussite, dans tous les domaines.
De même, il est bien clair que le fait de ne pas manger à l’heure ou bien de ne prendre qu’un seul repas par jour ne correspond pas à la voie du Baal Chem Tov, qui nous a été maintes fois décrite par nos saints maîtres. Il est précisé, également, à propos du corps : “ tu lui viendras en aide ”(3). Il faut donc écarter les jeûnes et les mortifications.
J’espère obtenir, de votre part, une réponse rapide, me disant que vous appliquez tout ce qui vient d’être dit.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) N’a pas conscience de rapporter les propos de D.ieu.
(2) On doit effectivement s’y conformer.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4924.
19 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai été satisfait de recevoir votre lettre du 12 Adar Chéni.
Vous me rapportez les propos des médecins.
Or, vous connaissez le principe, applicable au comportement de chaque Juif, selon lequel celui-ci doit être basé sur les enseignements de notre sainte Torah. En l’occurrence, nos Sages nous disent que “ le médecin a été autorisé à guérir ”, ce qui veut bien dire qu’il agit en tant qu’émissaire de D.ieu. Bien souvent, il ne perçoit pas lui-même la dimension profonde de cette mission(1), mais, en tout état de cause, il ne fait que rapporter les propos de Celui Qui le mandate. De la sorte, son avis devient partie intégrante de la Torah.
Il résulte de tout cela que, même si l’on ne comprend pas bien l’émissaire, même si l’on se pose des questions à son sujet, comme vous le faites vous-même dans votre lettre, il ne doit rien en découler, dans la manière dont on se conforme à ses prescriptions(2).
Je suis donc convaincu que, dès réception de la présente, vous commencerez à mettre en pratique ce que le docteur vous a dit. Puisse D.ieu faire qu’en l’écoutant et en vous conformant à ses prescriptions, vous connaissiez une immense réussite, dans tous les domaines.
De même, il est bien clair que le fait de ne pas manger à l’heure ou bien de ne prendre qu’un seul repas par jour ne correspond pas à la voie du Baal Chem Tov, qui nous a été maintes fois décrite par nos saints maîtres. Il est précisé, également, à propos du corps : “ tu lui viendras en aide ”(3). Il faut donc écarter les jeûnes et les mortifications.
J’espère obtenir, de votre part, une réponse rapide, me disant que vous appliquez tout ce qui vient d’être dit.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) N’a pas conscience de rapporter les propos de D.ieu.
(2) On doit effectivement s’y conformer.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4924.