Lettre n° 5286
Par la grâce de D.ieu,
17 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav David Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Il est dommage que vous n’ayez pas participé à la réunion ‘hassidique(2), en présence de plusieurs dizaines de Juifs, ‘Hassidim ou descendants de ‘Hassidim. Il est dit que, quand dix Juifs se réunissent, la Présence divine se révèle. Combien plus est-ce le cas, quand il s’agit de plusieurs dizaines.
S’agissant de la bénédiction après le repas, le même texte est récité, en présence de dix comme de cent personnes(3). Néanmoins, on envisage effectivement la nécessité de faire une telle distinction et il est dit que “ l’un et l’autre(4) expriment la Parole du D.ieu de vie ”(5). Pratiquement, on voit bien qu’une augmentation quantitative conduit toujours à une amélioration qualitative.
On retrouve également cette idée dans la partie révélée de la Torah. En effet, pour différentes Mitsvot, on retient le principe selon lequel : “ c’est en présence d’une foule nombreuse que se trouve l’honneur du Roi ”. C’est le cas, en particulier, pour la lecture de la Meguila(6), qui vient de passer.
Vous m’écrivez que vous ne pouviez faire autrement. Il est clair qu’en ce cas-là, on n’est pas tenu pour responsable. Pour autant, on ne peut être considéré comme ayant agi(7).
Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, vous puissiez satisfaire le désir de votre cœur et participer, au sein d’une large assemblée, à ce qui concerne la Torah, les Mitsvot, en général, la ‘Hassidout, en particulier. Tous les voiles et les obstacles disparaîtront. Ils ne dérangeront plus, viendront même en aide.
En effet, la Torah dit de l’ensemble du mois de Pourim, de tous les jours qui le constituent, que “ il fut transformé pour eux ” en joie et en fête.
Or, la signification de cette transformation est la suivante. Ce mois est susceptible de changer ce qui, d’emblée, n’était pas un bien visible et tangible en joie et en fête, que l’on peut observer de ses yeux de chair.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. M. Shulman, de Brooklyn. Voir, à son sujet, la lettre n°4342.
(2) De Pourim, chez le Rabbi.
(3) Ce qui semble vouloir dire que le nombre importe peu.
(4) L’avis retenu par la Hala’ha et celui qui ne l’est pas.
(5) Il faut en conclure que l’ajout quantitatif a bien un impact.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les commentateurs du Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, début du chapitre 687 et fin du chapitre 690 ”.
(7) Comme ayant participé à cette réunion.
17 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav David Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Il est dommage que vous n’ayez pas participé à la réunion ‘hassidique(2), en présence de plusieurs dizaines de Juifs, ‘Hassidim ou descendants de ‘Hassidim. Il est dit que, quand dix Juifs se réunissent, la Présence divine se révèle. Combien plus est-ce le cas, quand il s’agit de plusieurs dizaines.
S’agissant de la bénédiction après le repas, le même texte est récité, en présence de dix comme de cent personnes(3). Néanmoins, on envisage effectivement la nécessité de faire une telle distinction et il est dit que “ l’un et l’autre(4) expriment la Parole du D.ieu de vie ”(5). Pratiquement, on voit bien qu’une augmentation quantitative conduit toujours à une amélioration qualitative.
On retrouve également cette idée dans la partie révélée de la Torah. En effet, pour différentes Mitsvot, on retient le principe selon lequel : “ c’est en présence d’une foule nombreuse que se trouve l’honneur du Roi ”. C’est le cas, en particulier, pour la lecture de la Meguila(6), qui vient de passer.
Vous m’écrivez que vous ne pouviez faire autrement. Il est clair qu’en ce cas-là, on n’est pas tenu pour responsable. Pour autant, on ne peut être considéré comme ayant agi(7).
Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, vous puissiez satisfaire le désir de votre cœur et participer, au sein d’une large assemblée, à ce qui concerne la Torah, les Mitsvot, en général, la ‘Hassidout, en particulier. Tous les voiles et les obstacles disparaîtront. Ils ne dérangeront plus, viendront même en aide.
En effet, la Torah dit de l’ensemble du mois de Pourim, de tous les jours qui le constituent, que “ il fut transformé pour eux ” en joie et en fête.
Or, la signification de cette transformation est la suivante. Ce mois est susceptible de changer ce qui, d’emblée, n’était pas un bien visible et tangible en joie et en fête, que l’on peut observer de ses yeux de chair.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. M. Shulman, de Brooklyn. Voir, à son sujet, la lettre n°4342.
(2) De Pourim, chez le Rabbi.
(3) Ce qui semble vouloir dire que le nombre importe peu.
(4) L’avis retenu par la Hala’ha et celui qui ne l’est pas.
(5) Il faut en conclure que l’ajout quantitatif a bien un impact.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les commentateurs du Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, début du chapitre 687 et fin du chapitre 690 ”.
(7) Comme ayant participé à cette réunion.