Lettre n° 5275
Par la grâce de D.ieu,
15 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez, à la fin de votre lettre, de quelle manière vous libérer de vos difficultés. J’ai déjà expliqué à plusieurs ‘Hassidim qu’il faut, pour cela, faire un effort afin de diffuser les sources(1) à l’extérieur, dans toute la mesure de ce qui est nécessaire. De la sorte, D.ieu agira “ mesure pour mesure ”(2) et Il permettra que l’on s’attache, que l’on s’élève par l’effort et que l’on se libère de tous les événements malencontreux. C’est une évidence.
Si l’on se place, au moins quelque peu, au dessus de l’espace dans lequel on se trouve habituellement, on s’aperçoit que toutes les divergences, toutes les causes de dispute sont insignifiantes, y compris selon la logique des hommes. Et, l’on s’étonne alors que l’on ait pu consacrer tant de discussions, tant de temps, des heures, des jours, des mois, à s’investir en tout cela. C’est une évidence également.
C’est pour cela que nous disons, dans la prière(3) Al ‘Heth, “ pour les fautes que nous avons commises devant Toi du fait du mauvais penchant ”(4). En effet, il est des actes que le mauvais penchant lui-même ne peut exiger, tant on s’éloigne de toute humanité en les commettant. En conséquence, on incite son mauvais penchant à dépasser la mesure, à exiger le mal au-delà de ce qu’il désire lui-même(5). C’est encore une évidence.
Puisse D.ieu faire que disparaissent enfin les voiles et les obstacles, non seulement qu’ils ne troublent plus, mais, bien plus, qu’ils viennent en aide. En effet, la Torah dit de l’ensemble du mois de Pourim, de tous les jours qui le constituent, que “ il fut transformé pour eux ” en joie et en fête.
Or, la signification de cette transformation est la suivante. Ce mois est susceptible de changer ce qui, d’emblée, n’était pas un bien visible et tangible en joie et en fête, que l’on peut observer de ses yeux de chair.
Avec ma bénédiction,
N. B. : Vous avez sûrement profité des jours de Pourim de la manière qui convient. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de cela.
L’envoi de la présente a été retardé et, entre temps, j’ai reçu vos lettres des 11 et 24 Adar Chéni, 4 et 6 Nissan. Il semble que les comportements que je décrivais se poursuivent encore, actuellement.
A chaque heure se révèle, y compris dans notre monde matériel, une nouvelle combinaison des Noms divins Avaya et Ado-naï, le Nom de l’Essence et Celui qui est Son fourreau. La sainteté du premier apparaît à l’évidence et, de ce fait, on n’a pas le droit de le prononcer(6).
Ces combinaisons sont à l’origine du temps, qu’il ne convient donc pas de dilapider, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il faut s’en servir, lui donner le contenu qui doit être le sien. Bien entendu, très peu de tout cela apparaît dans le compte-rendu et la lettre de vos amis, comme dans la vôtre.
Notes
(1) De la ‘Hassidout.
(2) De la manière dont on agit envers Lui.
(3) Récité pendant les jours redoutables, afin de solliciter le pardon de D.ieu.
(4) Alors qu’il est bien clair qu’une faute ne peut pas émaner du bon penchant !
(5) Cette expression fait donc référence au mauvais penchant que l’on se crée et non à celui que l’on possède naturellement.
(6) Alors que le second occulte le premier et est donc systématiquement prononcé dans la prière.
15 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez, à la fin de votre lettre, de quelle manière vous libérer de vos difficultés. J’ai déjà expliqué à plusieurs ‘Hassidim qu’il faut, pour cela, faire un effort afin de diffuser les sources(1) à l’extérieur, dans toute la mesure de ce qui est nécessaire. De la sorte, D.ieu agira “ mesure pour mesure ”(2) et Il permettra que l’on s’attache, que l’on s’élève par l’effort et que l’on se libère de tous les événements malencontreux. C’est une évidence.
Si l’on se place, au moins quelque peu, au dessus de l’espace dans lequel on se trouve habituellement, on s’aperçoit que toutes les divergences, toutes les causes de dispute sont insignifiantes, y compris selon la logique des hommes. Et, l’on s’étonne alors que l’on ait pu consacrer tant de discussions, tant de temps, des heures, des jours, des mois, à s’investir en tout cela. C’est une évidence également.
C’est pour cela que nous disons, dans la prière(3) Al ‘Heth, “ pour les fautes que nous avons commises devant Toi du fait du mauvais penchant ”(4). En effet, il est des actes que le mauvais penchant lui-même ne peut exiger, tant on s’éloigne de toute humanité en les commettant. En conséquence, on incite son mauvais penchant à dépasser la mesure, à exiger le mal au-delà de ce qu’il désire lui-même(5). C’est encore une évidence.
Puisse D.ieu faire que disparaissent enfin les voiles et les obstacles, non seulement qu’ils ne troublent plus, mais, bien plus, qu’ils viennent en aide. En effet, la Torah dit de l’ensemble du mois de Pourim, de tous les jours qui le constituent, que “ il fut transformé pour eux ” en joie et en fête.
Or, la signification de cette transformation est la suivante. Ce mois est susceptible de changer ce qui, d’emblée, n’était pas un bien visible et tangible en joie et en fête, que l’on peut observer de ses yeux de chair.
Avec ma bénédiction,
N. B. : Vous avez sûrement profité des jours de Pourim de la manière qui convient. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de cela.
L’envoi de la présente a été retardé et, entre temps, j’ai reçu vos lettres des 11 et 24 Adar Chéni, 4 et 6 Nissan. Il semble que les comportements que je décrivais se poursuivent encore, actuellement.
A chaque heure se révèle, y compris dans notre monde matériel, une nouvelle combinaison des Noms divins Avaya et Ado-naï, le Nom de l’Essence et Celui qui est Son fourreau. La sainteté du premier apparaît à l’évidence et, de ce fait, on n’a pas le droit de le prononcer(6).
Ces combinaisons sont à l’origine du temps, qu’il ne convient donc pas de dilapider, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il faut s’en servir, lui donner le contenu qui doit être le sien. Bien entendu, très peu de tout cela apparaît dans le compte-rendu et la lettre de vos amis, comme dans la vôtre.
Notes
(1) De la ‘Hassidout.
(2) De la manière dont on agit envers Lui.
(3) Récité pendant les jours redoutables, afin de solliciter le pardon de D.ieu.
(4) Alors qu’il est bien clair qu’une faute ne peut pas émaner du bon penchant !
(5) Cette expression fait donc référence au mauvais penchant que l’on se crée et non à celui que l’on possède naturellement.
(6) Alors que le second occulte le premier et est donc systématiquement prononcé dans la prière.