Lettre n° 5260

Par la grâce de D.ieu,
9 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à vos lettres des 16 et 28 Adar Richon, dans laquelle vous me décrivez vos négociations avec les représentants et les présidents des synagogues.

Vous m’interrogez à propos du microphone(1).

Il est bien évident qu’il est une interdiction absolue(2) de l’utiliser, à la synagogue, non seulement pendant le Chabbat, mais aussi pendant les fêtes. Il s’agit, en l’occurrence, d’un acte public, effectué dans le Palais du Roi, la synagogue. Il est donc hors de question de se servir d’un microphone.

Comment présenter cela aux représentants des synagogues ? Tout dépend de la méthode la plus rapide pour les convaincre d’abandonner ce projet. Parfois, ce peut être une exigence ferme. D’autres fois, il faut procéder à l’inverse, expliquer, de manière agréable, le tort qui peut en résulter, en dehors d’Erets Israël de même qu’en notre Terre Sainte. En effet, la synagogue et ceux qui y prient seront ainsi considérés comme étant affiliés au mouvement reformé, s’opposant à la Torah et aux Mitsvot.

Même si l’on agit de la première façon(3), il est préférable de s’entretenir au préalable, de manière informelle, avec les responsables, afin qu’eux-mêmes soutiennent également ce point de vue, lors de leurs réunions.

Sans doute profiterez-vous des jours de Pourim, qui approchent, pour diffuser les sources(4) à l’extérieur et vous vous préparez à cela, de la manière qui convient. De fait, plusieurs textes en soulignent l’importance, en particulier les Tikouneï Zohar, selon lesquels “ Kippourim est comme Pourim ”(5).

Puisse D.ieu faire que vous connaissiez une immense réussite, que disparaissent les barrières et les obstacles, d’autant que notre Torah dit, de l’ensemble de ce mois, que “ il a été transformé ” en joie et en fête.

Or, la signification de cette transformation est la suivante. Ce mois est susceptible de changer ce qui, d’emblée, n’était pas un bien visible et tangible, en joie et en fête, que l’on peut observer de ses yeux de chair.

Avec ma bénédiction de réussite,

Notes

(1) De son utilisation pendant le Chabbat.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°427 et les Techouvot Ou Biyourim, éditions Kehot, 5747 (1987), à la page 144.
(3) Par une ferme exigence.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) Yom Kippour est uniquement comparé à Pourim.