Lettre n° 5255
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée,
le Rav Elyahou Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat. Vous me dites qu’il existe plusieurs versions des mélodies ‘Habad, différentes également de celle qui figure dans le Séfer Ha Nigounim(2).
Lorsque ces versions se transmettent d’un ‘Hassid à l’autre, on peut admettre qu’elles émanent d’une source unique, c’est-à-dire qu’il y avait, à l’origine, un chant ‘Habad, puis qu’avec le temps, ceux qui l’ont reçu et transmis l’ont modifié ou y ont fait un ajout, comme le veut la nature humaine.
S’il est impossible de déterminer quelle version est la plus fidèle, il faut conserver l’une et l’autre, quand il y en a deux. Il n’en est pas de même, en revanche, si l’une émane d’un grand nombre de personnes et se transmet depuis plusieurs générations, alors que l’autre est uniquement le fait de quelques uns, sans que l’on sache comment elle a été formulée. En pareil cas, il faut adopter celle qui est la plus répandue.
S’agissant des mélodies pour lesquelles vous possédez une version différente de celle du Séfer Ha Nigounim, il serait bon de consulter un spécialiste, qui pourra les présenter sous forme de notes de musique et de les adresser, ici même, à Ni’hoa’h(3), en expliquant comment elles sont parvenues jusqu’à vous. Ici, on s’efforcera de clarifier les choses, dans la mesure du possible.
Sans doute profiterez-vous des jours de Pourim de la manière qui convient, le point central étant la diffusion des sources(4) à l’extérieur.
Que D.ieu vous accorde la réussite, dans tous les domaines.
Avec ma bénédiction pour un joyeux Pourim,
Notes
(1) Le Rav E. L. Rivkin, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°3469.
(2) Présentant les partitions des chants ‘Habad.
(3) L’organisme chargé de la collecte et de l’édition des mélodies ‘Habad
(4) De la ‘Hassidout.
7 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée,
le Rav Elyahou Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat. Vous me dites qu’il existe plusieurs versions des mélodies ‘Habad, différentes également de celle qui figure dans le Séfer Ha Nigounim(2).
Lorsque ces versions se transmettent d’un ‘Hassid à l’autre, on peut admettre qu’elles émanent d’une source unique, c’est-à-dire qu’il y avait, à l’origine, un chant ‘Habad, puis qu’avec le temps, ceux qui l’ont reçu et transmis l’ont modifié ou y ont fait un ajout, comme le veut la nature humaine.
S’il est impossible de déterminer quelle version est la plus fidèle, il faut conserver l’une et l’autre, quand il y en a deux. Il n’en est pas de même, en revanche, si l’une émane d’un grand nombre de personnes et se transmet depuis plusieurs générations, alors que l’autre est uniquement le fait de quelques uns, sans que l’on sache comment elle a été formulée. En pareil cas, il faut adopter celle qui est la plus répandue.
S’agissant des mélodies pour lesquelles vous possédez une version différente de celle du Séfer Ha Nigounim, il serait bon de consulter un spécialiste, qui pourra les présenter sous forme de notes de musique et de les adresser, ici même, à Ni’hoa’h(3), en expliquant comment elles sont parvenues jusqu’à vous. Ici, on s’efforcera de clarifier les choses, dans la mesure du possible.
Sans doute profiterez-vous des jours de Pourim de la manière qui convient, le point central étant la diffusion des sources(4) à l’extérieur.
Que D.ieu vous accorde la réussite, dans tous les domaines.
Avec ma bénédiction pour un joyeux Pourim,
Notes
(1) Le Rav E. L. Rivkin, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°3469.
(2) Présentant les partitions des chants ‘Habad.
(3) L’organisme chargé de la collecte et de l’édition des mélodies ‘Habad
(4) De la ‘Hassidout.