Lettre n° 5252
Par la grâce de D.ieu,
5 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce jeudi, dans laquelle vous parlez de vous-même, de votre étude de la Torah et de votre crainte de D.ieu. Vous concluez en me demandant une bénédiction.
Vous connaissez l’explication de mon beau-père, le Rabbi(1), à propos de l’expression : “ pluies de bénédiction ”. Il souligne, en effet, la bénédiction est comme la pluie, laquelle permet de faire pousser des fruits, uniquement après que l’on ait labouré et planté.
Il en est de même, dans le domaine spirituel. Il faut d’abord labourer, c’est-à-dire se soumettre, puis planter, en étudiant avec ardeur et constance, en adoptant de bons comportements, en mettant les Mitsvot en pratique. Dès lors, la bénédiction permet d’obtenir des fruits en grand nombre, la Torah et la crainte de D.ieu.
Si vous mettez en pratique ce qui vient d’être dit, je suis convaincu que s’appliquera, pour vous la promesse de nos Sages selon laquelle “ celui qui fait des efforts les verra couronnés de succès ”.
En toute chose, l’aide de D.ieu est nécessaire. Il serait donc bon, chaque jour de semaine, avant la prière du matin, de donner quelques cents à la Tsédaka. Dans toute la mesure du possible, vous vous efforcerez d’effectuer les Mitsvot de la meilleure façon. Et, vous influencerez vos amis, pour qu’ils adoptent le même comportement.
Il est sûrement inutile de vous rappeler l’enseignement de la Michna, au troisième chapitre du traité Avot, selon lequel celui qui veut que sa sagesse se perpétue, c’est-à-dire, bien entendu, la sagesse de la Torah, doit la faire précéder par sa crainte de D.ieu(2). Or, il convient, chaque jour de nouveau, d’étudier la Torah, puisque, chaque matin, on prononce, encore une fois, la bénédiction de la Torah. De même, chaque jour, la crainte de D.ieu doit se manifester la première.
De nos jours, en particulier, la crainte et l’amour de D.ieu peuvent être bien plus aisés et profonds, grâce à l’étude de la ‘Hassidout, qui inclut en elle le Moussar, comme l’explique longuement le Kountrass Torat Ha ‘Hassidout, de mon beau-père, le Rabbi.
On trouve également une allusion à cela dans les lois de l’étude de la Torah, chapitre 2, paragraphe 2 : “ Comment parvenir à L’aimer et à Le craindre ? En méditant… en observant la sagesse… en éprouvant un profond désir de connaître Son grand Nom… de Le craindre ”.
Puisse D.ieu faire que vous accomplissiez tout cela avec succès et que vous m’en donniez de bonnes nouvelles,
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2290.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les Avot de Rabbi Nathan, au début du chapitre 22 ”.
5 Adar Chéni 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce jeudi, dans laquelle vous parlez de vous-même, de votre étude de la Torah et de votre crainte de D.ieu. Vous concluez en me demandant une bénédiction.
Vous connaissez l’explication de mon beau-père, le Rabbi(1), à propos de l’expression : “ pluies de bénédiction ”. Il souligne, en effet, la bénédiction est comme la pluie, laquelle permet de faire pousser des fruits, uniquement après que l’on ait labouré et planté.
Il en est de même, dans le domaine spirituel. Il faut d’abord labourer, c’est-à-dire se soumettre, puis planter, en étudiant avec ardeur et constance, en adoptant de bons comportements, en mettant les Mitsvot en pratique. Dès lors, la bénédiction permet d’obtenir des fruits en grand nombre, la Torah et la crainte de D.ieu.
Si vous mettez en pratique ce qui vient d’être dit, je suis convaincu que s’appliquera, pour vous la promesse de nos Sages selon laquelle “ celui qui fait des efforts les verra couronnés de succès ”.
En toute chose, l’aide de D.ieu est nécessaire. Il serait donc bon, chaque jour de semaine, avant la prière du matin, de donner quelques cents à la Tsédaka. Dans toute la mesure du possible, vous vous efforcerez d’effectuer les Mitsvot de la meilleure façon. Et, vous influencerez vos amis, pour qu’ils adoptent le même comportement.
Il est sûrement inutile de vous rappeler l’enseignement de la Michna, au troisième chapitre du traité Avot, selon lequel celui qui veut que sa sagesse se perpétue, c’est-à-dire, bien entendu, la sagesse de la Torah, doit la faire précéder par sa crainte de D.ieu(2). Or, il convient, chaque jour de nouveau, d’étudier la Torah, puisque, chaque matin, on prononce, encore une fois, la bénédiction de la Torah. De même, chaque jour, la crainte de D.ieu doit se manifester la première.
De nos jours, en particulier, la crainte et l’amour de D.ieu peuvent être bien plus aisés et profonds, grâce à l’étude de la ‘Hassidout, qui inclut en elle le Moussar, comme l’explique longuement le Kountrass Torat Ha ‘Hassidout, de mon beau-père, le Rabbi.
On trouve également une allusion à cela dans les lois de l’étude de la Torah, chapitre 2, paragraphe 2 : “ Comment parvenir à L’aimer et à Le craindre ? En méditant… en observant la sagesse… en éprouvant un profond désir de connaître Son grand Nom… de Le craindre ”.
Puisse D.ieu faire que vous accomplissiez tout cela avec succès et que vous m’en donniez de bonnes nouvelles,
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2290.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir les Avot de Rabbi Nathan, au début du chapitre 22 ”.