Lettre n° 5218

Par la grâce de D.ieu,
26 Adar Richon 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat Terouma et celle qui la précédait. A l’avenir, vous continuerez sûrement à me faire savoir ce qui se passe, s’agissant de vos accomplissements communautaires comme de vos réalisations personnelles.

Je suis étonné et particulièrement surpris par votre affirmation selon laquelle vous ne pouvez décider d’avoir recours à cette permission(1). En effet, il ne s’agit pas, en l’occurrence, de votre propre décision, mais bien de celle de notre sainte Torah. Or, aucune distinction ne saurait être faite entre ses lois.

Je suis encore plus stupéfait par le fait que vous affirmez, de sang froid, ne pas pouvoir prendre cette décision, comme s’il était un comportement vertueux de ne pas écouter le Rav(2). Néanmoins, cela a déjà été fait et c’est sans doute du bien qui en résultera.

Que le mérite de votre activité pour l’éducation aux valeurs juives et à la ‘Hassidout vous protège, de même que votre épouse, afin qu’en bonne santé et avec largesse d’esprit, vous éduquiez vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) D’avoir recours à des moyens contraceptifs. Voir, à ce sujet, la lettre n°5013, adressée à la même personne.
(2) Textuellement “ le maître de l’endroit ”.