Lettre n° 5211

Par la grâce de D.ieu,
16 Adar Richon 5717,
Brooklyn,

A madame Mary(1),

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à vos lettres du 27/1 et du 13/2. Je m’empresse de vous envoyer ma réponse, car j’observe, dans votre courrier, votre perplexité. En effet, on vous a dit de quelle manière on allait photographier(2) le Séfer Ha Rikma(3).

D’après ce que je sais de la technique de l’offset, que nous avons largement pratiquée, il est toujours possible de reproduire un livre tel qu’il est. Les travaux à exécuter sur son texte et l’introduction de notes ne sont pas effectués sur l’original, mais sur l’offset. Toutefois, en pareil cas, il faut photographier deux fois(4) et donc payer le double.

Cela peut également être effectué dans une bibliothèque, puisque les plus grandes disposent d’un service de photocopie, surtout quand on y effectue des recherches scientifiques, auquel cas elles permettent de copier les ouvrages qu’elles mettent à disposition. Le moment venu, on pourra en déterminer le prix et savoir où le livre se trouve.

A ma connaissance, il est illégal qu’un bibliothèque donne un livre afin que celui-ci soit découpé, puis reconstitué. Bien entendu, un particulier qui le posséderait pourrait le donner, dans ce but. Peut-être savez-vous si votre mari a fait cadeau de ce livre à certaines personnes, lors de sa parution. Si c’est le cas, on peut, peut-être, leur adresser une telle requête(5).

Bien entendu, il faut photocopier, dans l’exemplaire de la bibliothèque, uniquement les pages sur lesquelles il y a des notes(6). Car, s’il n’y en a pas, on peut photocopier, une seule fois, votre propre exemplaire, ce qui permettra de réduire les frais d’imprimerie.

En tout état de cause, tout cela peut attendre, à mon avis. Il faut, tout d’abord, achever la présentation des notes. Par la suite, on trouvera une solution, qui permettra de ne pas salir l’original.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,

Notes

(1) Madame M. Wilenski, de Cincinnati. Voir, à son sujet, la lettre n°4344.
(2) L’éditer par photocopie de l’exemplaire original, sur lequel figurent les notes du mari de madame Wilenski.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5142.
(4) Afin de préserver l’original, en plaçant les notes sur la photocopie.
(5) Celle de mettre le livre à disposition pour en assurer la réédition.
(6) Manuscrites du mari, empêchant la reproduction de cette page.