Lettre n° 5206

Par la grâce de D.ieu,
14 Adar Richon 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, par l’intermédiaire du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, aux multiples accomplissements et aux bons comportements, le Rav Yehouda Tsvi Fogelman, votre lettre m’exposant ce qui s’est passé et votre état de santé.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que votre état de santé s’améliore.

Je suis convaincu qu’en observant les bienfaits de D.ieu, en la matière, vous redoublerez d’ardeur dans la pratique de la Torah et des Mitsvot, non seulement pour vous-même, mais aussi dans l’influence que vous exercez sur votre entourage, dans toute la mesure du possible, c’est-à-dire en premier lieu, bien entendu, les membres de votre famille et surtout vos enfants.

La Michna dit qu’un père a la responsabilité d’enseigner la Torah à son fils. Or, la finalité de cette étude est de respecter et de faire. L’idée fondamentale est exprimée par le verset : “ Et, D.ieu nous a ordonné d’accomplir tous ces Préceptes, afin de craindre l’Eternel notre D.ieu ”.

Certes, il est différentes formes d’étude, selon que le fils est un enfant ou qu’il est plus grand. Nos Sages disent ainsi, au traité Kiddouchin 30a : “ Tant que tu as la main sur le cou de ton fils… ”. Mais, ceci ne concerne que la façon d’étudier. Et, même par la suite, l’obligation subsiste. Par ailleurs, il y a une Mitsva de “ Tu feras des reproches à ton prochain ” et de “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. C’est une évidence.

Nous avons pu observer concrètement qu’en faisant un effort dans ce sens une fois, puis une seconde, une troisième, de la manière qui convient, on connaît, au final, la réussite, car rien ne résiste à la détermination.

Combien plus en est-il ainsi quand le fils a une influence sur son entourage. En pareil cas, cette étude parvient à de nombreux Juifs. Des efforts et une attention supplémentaires sont donc justifiés, en ce domaine.

Que D.ieu, Qui donne la Torah et sonde les cœurs, tienne compte de la décision que vous prendrez, en la matière et que ceci augmente votre mérite, afin de hâter votre guérison.

Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,