Lettre n° 5204
Par la grâce de D.ieu,
14 Adar Richon 5717,
Brooklyn,
A mon cher oncle, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Ben Tsion(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 7 Adar Richon, dans laquelle vous me dites que vous vous portez mieux et que vous êtes déjà installé dans votre appartement. Puisse D.ieu faire que, très bientôt vous vous installiez également en gagnant votre vie comme vous le souhaitez.
Vous me dites qu’en Terre Sainte, certains éléments ne peuvent être obtenus que par des relations et des parrainages. Je suis sûr que les ‘Hassidim se trouvant sur place vous viendront en aide, en fonction de ce que vous leur demanderez. Bien entendu, si je peux intervenir, je serai heureux de le faire. Il suffit que vous me fassiez savoir ce qu’il faut obtenir et de quoi il s’agit.
Vous faites référence à la langue(2). Or, la plupart des immigrants n’en ont qu’une connaissance très approximative. Malgré cela, ils parviennent à s’installer. D’après ce qu’on dit ici, les différentes administrations, ces dernières années, tiennent compte du fait que l’on ne peut attendre, d’emblée, d’un nouvel immigrant qu’il maîtrise parfaitement la langue. Beaucoup de temps est nécessaire pour y parvenir.
Dans le pays où nous nous trouvions auparavant(3), on était confronté à de terribles difficultés. Malgré cela, Celui Qui nourrit chacun a assuré votre subsistance matérielle, de même que celle de vos enfants. Il n’y a donc nullement lieu de s’effrayer en la matière, comme on a pu le vérifier concrètement. Plus l’on a confiance en D.ieu, plus l’on s’emplit d’enthousiasme et plus l’on s’installe facilement.
Je vous remercie de me transmette les salutations de plusieurs ‘Hassidim(4), à la fin de votre lettre. Si vous pensez qu’il est bon de leur envoyer des colis, avec ce qui reste et si cela est permis là-bas, vous voudrez bien me communiquer l’adresse à laquelle ils doivent être adressés. Je m’efforcerai de le faire.
J’attends de bonnes nouvelles de tout cela. Vous et votre épouse, avez observé les bienfaits de D.ieu, jusqu’à maintenant. Puisse donc D.ieu faire que vous ne rencontriez que le bien et la bonté, dans votre endroit actuel, que vous vous installiez convenablement, en bonne santé et avec largesse d’esprit.
Je conclus en vous présentant mes respects et ma bénédiction.
Notes
(1) Le Rav B. T. Schneerson, de Tel Aviv.
(2) Hébraïque, dont la maîtrise pose problème au destinataire de cette lettre.
(3) En Russie.
(4) Se trouvant de l’autre côté du rideau de fer.
14 Adar Richon 5717,
Brooklyn,
A mon cher oncle, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Ben Tsion(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 7 Adar Richon, dans laquelle vous me dites que vous vous portez mieux et que vous êtes déjà installé dans votre appartement. Puisse D.ieu faire que, très bientôt vous vous installiez également en gagnant votre vie comme vous le souhaitez.
Vous me dites qu’en Terre Sainte, certains éléments ne peuvent être obtenus que par des relations et des parrainages. Je suis sûr que les ‘Hassidim se trouvant sur place vous viendront en aide, en fonction de ce que vous leur demanderez. Bien entendu, si je peux intervenir, je serai heureux de le faire. Il suffit que vous me fassiez savoir ce qu’il faut obtenir et de quoi il s’agit.
Vous faites référence à la langue(2). Or, la plupart des immigrants n’en ont qu’une connaissance très approximative. Malgré cela, ils parviennent à s’installer. D’après ce qu’on dit ici, les différentes administrations, ces dernières années, tiennent compte du fait que l’on ne peut attendre, d’emblée, d’un nouvel immigrant qu’il maîtrise parfaitement la langue. Beaucoup de temps est nécessaire pour y parvenir.
Dans le pays où nous nous trouvions auparavant(3), on était confronté à de terribles difficultés. Malgré cela, Celui Qui nourrit chacun a assuré votre subsistance matérielle, de même que celle de vos enfants. Il n’y a donc nullement lieu de s’effrayer en la matière, comme on a pu le vérifier concrètement. Plus l’on a confiance en D.ieu, plus l’on s’emplit d’enthousiasme et plus l’on s’installe facilement.
Je vous remercie de me transmette les salutations de plusieurs ‘Hassidim(4), à la fin de votre lettre. Si vous pensez qu’il est bon de leur envoyer des colis, avec ce qui reste et si cela est permis là-bas, vous voudrez bien me communiquer l’adresse à laquelle ils doivent être adressés. Je m’efforcerai de le faire.
J’attends de bonnes nouvelles de tout cela. Vous et votre épouse, avez observé les bienfaits de D.ieu, jusqu’à maintenant. Puisse donc D.ieu faire que vous ne rencontriez que le bien et la bonté, dans votre endroit actuel, que vous vous installiez convenablement, en bonne santé et avec largesse d’esprit.
Je conclus en vous présentant mes respects et ma bénédiction.
Notes
(1) Le Rav B. T. Schneerson, de Tel Aviv.
(2) Hébraïque, dont la maîtrise pose problème au destinataire de cette lettre.
(3) En Russie.
(4) Se trouvant de l’autre côté du rideau de fer.