Lettre n° 5190

Par la grâce de D.ieu,
9 Adar Richon 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la fin du mois de Chevat, dans laquelle vous me dites de quelle manière vous pensez profiter des vacances solaires(1). Vous précisez que vous ne pensez pas être parvenu à accomplir ce que vous aviez souhaité, en particulier pour ce qui concerne les études.

Je suis surpris que vous ne parliez pas de la manière dont vous menez vos études(2). Vous n’avez sans doute pas un compagnon, pour celles-ci. Or, nos Sages soulignent l’importance de se lier à des amis et vous pouvez sûrement trouver un compagnon d’étude, y compris dans l’endroit où vous vous trouvez actuellement.

Peut-être cette condition n’a-t-elle pas été pleinement réalisée, ce qui veut dire que vous n’avez pas eu de compagnon d’étude ou bien pas celui qu’il aurait fallu. Bien entendu, la réussite de votre étude s’en trouve diminuée d’autant.

En tout état de cause, même si vous n’avez pas de compagnon, il est clair que l’étude de la Torah est une nécessité absolue. Il est tout aussi évident que le découragement et le désespoir n’émanent pas du côté de la sainteté et l’on peut constater qu’il n’en résultera pas une ardeur ou un enthousiasme accrus, comme l’expliquent différents textes, en particulier le Tanya.

J’ai bon espoir qu’avec l’effort qui convient, vous trouverez effectivement un compagnon d’étude et vous vous efforcerez d’apprendre dans la joie, avec une entière confiance en Celui Qui donne la Torah. De la sorte, vous connaîtrez la réussite.

Il serait bon de lire également les Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque jour, après la prière du matin. Vous donnerez de la Tsédaka chaque matin de semaine, avant la prière. Vous respecterez l’immersion rituelle d’Ezra(3) et tout ceci renforcera l’aide de D.ieu, en tous vos besoins et en ceux de votre famille, en général, en ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, en particulier.

Dans votre lettre, vous ne me dites pas ce que fait votre épouse. J’espère qu’elle s’efforce également de mettre ses capacités au service de la bonne éducation, de la manière qui convient.

Que D.ieu vous accorde la réussite en tout cela.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Cette lettre s’adresse à un enseignant.
(2) Personnelles.
(3) Après chaque relation conjugale et, par extension, tous les jours.