Lettre n° 5171
Par la grâce de D.ieu,
29 Chevat 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat du don de la Torah(2).
J’y ai lu, avec plaisir, que vous avez visité diverses implantations, en Terre Sainte et qu’il est possible d’y renforcer le Judaïsme et de le diffuser.
Vous dites qu’il faut encourager les ‘Hassidim à mener de telles actions. Depuis longtemps, j’ai écrit, à ce sujet, à ceux qui m’écoutent, afin qu’ils agissent, par toutes les manières possibles. Bien entendu, il ne faut pas s’affecter si l’on n’observe pas, dès la première fois, une réussite intégrale.
Comme vous le savez, le Baal Chem Tov souligne(3) que, précisément lorsque : “ ton commencement est dans la peine ”, s’accomplit ensuite : “ la fin connaîtra un grand développement ”. En effet, qui sait ? Un homme est limité par la vision de ses yeux(4). La réussite peut donc dépasser ce que l’on a escompté, sans pour autant qu’on puisse l’observer, pour différentes raisons.
Point le plus important de tout ce qui vient d’être dit, chacun doit accomplir l’action qui lui est confiée par le Créateur du monde, Qui le dirige et Qui donne la Torah, ce qui inclut : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, “ Tu feras des reproches à ton ami ”. Et, D.ieu fera ce que bon lui semble.
Nos Sages disent que les reproches formulés à son prochain vont jusqu’à la réprimande et, selon certains, jusqu’à la brutalité, ce qui veut dire que, tant que l’on n’est pas parvenu à cette extrémité, le reproche doit encore se poursuivre. En effet, on ne peut soupçonner un Juif de frapper, en pareil cas.
Il faut, néanmoins, parler à la manière de notre Torah, dont “ toutes les voies sont agréables et tous les chemins sont paix ”. On peut vérifier concrètement qu’avec une telle approche, on connaît la réussite, bien au-delà de ce que l’on obtient par un cri, une réprimande ou une vexation publique.
Je vous adresse ma bénédiction afin que nous ayons le mérite, au sein de tout Israël, de vivre la période pendant laquelle s’accomplira la promesse “ Ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux ”, c’est-à-dire en chaque Juif.
Notes
(1) Le Rav C. Hominer, de Jérusalem.
(2) Le Chabbat Parchat Yethro, 17 Chevat.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°3366 et 4874.
(4) Alors que D.ieu sonde les cœurs.
29 Chevat 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat du don de la Torah(2).
J’y ai lu, avec plaisir, que vous avez visité diverses implantations, en Terre Sainte et qu’il est possible d’y renforcer le Judaïsme et de le diffuser.
Vous dites qu’il faut encourager les ‘Hassidim à mener de telles actions. Depuis longtemps, j’ai écrit, à ce sujet, à ceux qui m’écoutent, afin qu’ils agissent, par toutes les manières possibles. Bien entendu, il ne faut pas s’affecter si l’on n’observe pas, dès la première fois, une réussite intégrale.
Comme vous le savez, le Baal Chem Tov souligne(3) que, précisément lorsque : “ ton commencement est dans la peine ”, s’accomplit ensuite : “ la fin connaîtra un grand développement ”. En effet, qui sait ? Un homme est limité par la vision de ses yeux(4). La réussite peut donc dépasser ce que l’on a escompté, sans pour autant qu’on puisse l’observer, pour différentes raisons.
Point le plus important de tout ce qui vient d’être dit, chacun doit accomplir l’action qui lui est confiée par le Créateur du monde, Qui le dirige et Qui donne la Torah, ce qui inclut : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, “ Tu feras des reproches à ton ami ”. Et, D.ieu fera ce que bon lui semble.
Nos Sages disent que les reproches formulés à son prochain vont jusqu’à la réprimande et, selon certains, jusqu’à la brutalité, ce qui veut dire que, tant que l’on n’est pas parvenu à cette extrémité, le reproche doit encore se poursuivre. En effet, on ne peut soupçonner un Juif de frapper, en pareil cas.
Il faut, néanmoins, parler à la manière de notre Torah, dont “ toutes les voies sont agréables et tous les chemins sont paix ”. On peut vérifier concrètement qu’avec une telle approche, on connaît la réussite, bien au-delà de ce que l’on obtient par un cri, une réprimande ou une vexation publique.
Je vous adresse ma bénédiction afin que nous ayons le mérite, au sein de tout Israël, de vivre la période pendant laquelle s’accomplira la promesse “ Ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux ”, c’est-à-dire en chaque Juif.
Notes
(1) Le Rav C. Hominer, de Jérusalem.
(2) Le Chabbat Parchat Yethro, 17 Chevat.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°3366 et 4874.
(4) Alors que D.ieu sonde les cœurs.