Lettre n° 5130
Par la grâce de D.ieu,
16 Chevat 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre du 12 Chevat, le contenu de vos propos, tenus lors de la réunion ‘hassidique, au moment de “ la Volonté de toutes les volontés, que rien ne vient troubler, car le Roi est heureux ”(2).
Bien plus, c’était alors la Hilloula du Juste(3), pilier du monde, qui réalisa son œuvre de sorte que “ D.ieu m’ajoute(4) un autre fils ”, faisant ainsi de “ l’autre ” un “ fils ”. Or, le terme “ autre ” peut désigner l’homme le plus bas, celui de qui l’on dit : “ sauf l’autre ”(5). Car, à lui également, notre Torah, Torah de vie, donne un bon conseil : “ Qu’il s’efforce d’ouvrir la porte(6). Alors, il pourra entrer ”.
De même, les miracles des miracles furent réalisés pour lui(7), comme nos Sages le constatent, dans le traité Bera’hot 57a, à propos de Yo’hanan(8). C’est ainsi qu’il put traverser la fumée.
Une autre allusion(9) peut être trouvée dans ce que l’on constate concrètement. Plus l’on ajoute des matériaux et du bois(10), plus il y aura de la fumée. A l’opposé, lorsque ces matériaux sont raffinés, il y aura peu de fumée, car tout est spiritualité et lumière.
Its’hak(11) est l’homme avec lequel D.ieu unifia son nom, selon le Midrash Tan’houma, Toledot, chapitre 7. En effet, ses cendres, correspondant à l’élément fondamental de la matière le plus grossier, la terre, selon le chapitre 15, d’Iguéret Ha Kodech, se trouvent en permanence près de l’autel.
Vous m’interrogez également sur le plaisir et la volonté qui se révélèrent après la contraction et le retrait de la Lumière divine. Vous trouverez plus bas quelques références qui vous permettront de comprendre cette idée(12).
Conformément à l’enseignement, bien connu, selon lequel “ quand quelqu’un commence à mettre en pratique une Mitsva, on lui demande de la conduire à son terme ”, j’émets le vœu que vous continuiez à diffuser les sources(13) dans les milieux que vous mentionnez.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite.
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son sujet, la lettre n°5089.
(2) Pendant le troisième repas du Chabbat, après la prière de Min’ha.
(3) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.
(4) Yossef, premier prénom du précédent Rabbi.
(5) “ Tous peuvent accéder à la Techouva, sauf ‘l’autre’ ”, c’est-à-dire Elisha Ben Abouya.
(6) Bien que l’on ait dit que sa Techouva ne serait pas acceptée.
(7) Pour le précédent Rabbi.
(8) Qui de ce fait, avait, dans son nom, deux Noun, initiale de Ness, miracle.
(9) Au nom du précédent Rabbi. Voir, à ce sujet, la lettre n°1702.
(10) Quand on allume un feu.
(11) Second prénom du précédent Rabbi.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ Discours ‘hassidique intitulé ‘Il avait coutume de dire ” de 5709, dans le Séfer Ha Maamarim 5709 ”.
(13) De la ‘Hassidout.
16 Chevat 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre du 12 Chevat, le contenu de vos propos, tenus lors de la réunion ‘hassidique, au moment de “ la Volonté de toutes les volontés, que rien ne vient troubler, car le Roi est heureux ”(2).
Bien plus, c’était alors la Hilloula du Juste(3), pilier du monde, qui réalisa son œuvre de sorte que “ D.ieu m’ajoute(4) un autre fils ”, faisant ainsi de “ l’autre ” un “ fils ”. Or, le terme “ autre ” peut désigner l’homme le plus bas, celui de qui l’on dit : “ sauf l’autre ”(5). Car, à lui également, notre Torah, Torah de vie, donne un bon conseil : “ Qu’il s’efforce d’ouvrir la porte(6). Alors, il pourra entrer ”.
De même, les miracles des miracles furent réalisés pour lui(7), comme nos Sages le constatent, dans le traité Bera’hot 57a, à propos de Yo’hanan(8). C’est ainsi qu’il put traverser la fumée.
Une autre allusion(9) peut être trouvée dans ce que l’on constate concrètement. Plus l’on ajoute des matériaux et du bois(10), plus il y aura de la fumée. A l’opposé, lorsque ces matériaux sont raffinés, il y aura peu de fumée, car tout est spiritualité et lumière.
Its’hak(11) est l’homme avec lequel D.ieu unifia son nom, selon le Midrash Tan’houma, Toledot, chapitre 7. En effet, ses cendres, correspondant à l’élément fondamental de la matière le plus grossier, la terre, selon le chapitre 15, d’Iguéret Ha Kodech, se trouvent en permanence près de l’autel.
Vous m’interrogez également sur le plaisir et la volonté qui se révélèrent après la contraction et le retrait de la Lumière divine. Vous trouverez plus bas quelques références qui vous permettront de comprendre cette idée(12).
Conformément à l’enseignement, bien connu, selon lequel “ quand quelqu’un commence à mettre en pratique une Mitsva, on lui demande de la conduire à son terme ”, j’émets le vœu que vous continuiez à diffuser les sources(13) dans les milieux que vous mentionnez.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite.
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, de Philadelphie. Voir, à son sujet, la lettre n°5089.
(2) Pendant le troisième repas du Chabbat, après la prière de Min’ha.
(3) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.
(4) Yossef, premier prénom du précédent Rabbi.
(5) “ Tous peuvent accéder à la Techouva, sauf ‘l’autre’ ”, c’est-à-dire Elisha Ben Abouya.
(6) Bien que l’on ait dit que sa Techouva ne serait pas acceptée.
(7) Pour le précédent Rabbi.
(8) Qui de ce fait, avait, dans son nom, deux Noun, initiale de Ness, miracle.
(9) Au nom du précédent Rabbi. Voir, à ce sujet, la lettre n°1702.
(10) Quand on allume un feu.
(11) Second prénom du précédent Rabbi.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ Discours ‘hassidique intitulé ‘Il avait coutume de dire ” de 5709, dans le Séfer Ha Maamarim 5709 ”.
(13) De la ‘Hassidout.