Lettre n° 5124

Par la grâce de D.ieu,
13 Chevat 5717,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Pin’has Leïbish(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 5 Chevat, dans laquelle vous m’interrogez sur le jour de la pendaison(2). En effet, la coutume juive veut que l’on n’étudie pas la Torah, pendant cette soirée, jusqu’au milieu de la nuit et telle est effectivement notre coutume, comme le précise le calendrier Hayom Yom, à la date du 17 Tévet 5703.

La suppression de l’étude de la Torah est très inhabituelle. En conséquence, il faut la limiter à ce qui est introduit par la coutume, c’est-à-dire pour cette nuit-là uniquement.

Comme je l’ai écrit à quelqu’un(3), il me semble qu’en chaque endroit, il faut fixer cette date selon le calendrier des non Juifs du pays. S’il existe, chez eux, plusieurs pratiques, on optera pour la date à laquelle la majorité d’entre eux célèbrent cette date.

En effet, la prise en compte de la majorité existe également chez les non Juifs. Le passage talmudique énonçant cette règle permet de l’établir et il existe d’autres preuves encore, mais ce point ne sera pas développé ici.

Je vous remercie de ne pas cesser de me donner de bonnes nouvelles, concernant les réunions ‘hassidiques. Sans doute continuerez-vous, à l’avenir, à adopter cet usage positif.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav P. L. Herzl, de Jérusalem. Voir, à son propos, la lettre n°3817.
(2) Le 25 décembre. Voir la lettre précédente.
(3) Il s’agit de la lettre n°4391.