Lettre n° 5116

Par la grâce de D.ieu,
9 Chevat 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que l’on a l’habitude de servir un Kiddouch(1), dans un certain endroit de votre synagogue. Or, il y a trois semaines, il a été décidé de fixer une étude du Talmud tout de suite après la prière du Moussaf(2) et l’on voudrait utiliser, pour cette étude, la table sur laquelle est dressée le Kiddouch, car plusieurs des personnes qui offrent ce Kiddouch participent à ce cours. Vous me demandez :

A) s’il est permis de dresser le Kiddouch à l’intérieur de la synagogue.

De nombreuses responsa se penchent sur cette question et nombreux sont les avis qui le permettent, comme une évidence. Bien plus, de nos jours, quand on construit une synagogue, on sait d’emblée que s’est répandue cette permission d’y servir un Kiddouch.

B) une autre pièce étant contiguë à la synagogue, pourquoi ne pas y faire le Kiddouch, ce qui permettrait de maintenir le cours à l’intérieur de la synagogue ?

En pareil cas, il convient de se préserver des disputes. En effet, celles-ci et les divergences d’opinions sont, bien souvent, à l’origine d’une diminution du nombre de ceux qui étudient la Torah et se consacrent aux affaires communautaires d’une synagogue.

En l’occurrence, ceux qui organisent le Kiddouch ont établi cette pratique les premiers et ils sont plus nombreux. Le risque de dispute est donc plus grand(3). De ce fait, à mon avis, si vous parvenez à décider ensemble et de manière agréable, l’endroit de l’étude et celui du Kiddouch, ce sera parfait. En revanche, s’il y a lieu de craindre une dispute, c’est ce qui a été fixé récemment(4) qui recevra une localisation nouvelle, afin d’éviter cette dispute.

Sans doute ne vous suffisez-vous pas de ce cours et vous disposez d’autres moments, fixés pour l’étude. Ayant été formé dans une Yechiva, j’espère que vous étudiez chaque jour, matin et soir, comme le préconisent les Sages des premières et des dernières générations.

Que D.ieu vous accorde la réussite.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) La collation du Chabbat à midi après la prière.
(2) C’est-à-dire au même moment que le Kiddouch.
(3) Si l’on déplace le Kiddouch.
(4) En l’occurrence, le cours.



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Par la grâce de D.ieu,
9 Chevat 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Nous sommes à la veille du saint Chabbat, jour de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et vous avez le mérite d’assumer la sainte mission qu’il vous a confiée(1).

Puisse donc D.ieu faire que ce mérite vous protège, avec tous les membres de votre famille, afin d’obtenir la satisfaction de tous vos besoins, matériels et spirituels. Et, vous redoublerez d’ardeur, en cette sainte mission.

D.ieu fasse que la réussite soit considérable, que les voiles et les obstacles aillent en s’amenuisant, que le bien, la sainteté et la lumière se développent, jusqu’à ce que les sources(2) se répandent pleinement à l’extérieur et que “ la nuit éclaire comme le jour ”, l’exil étant comparé à la nuit.

Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles,

M. Schneerson,

Notes

(1) Une lettre identique fut adressée à plusieurs personnes assumant une charge communautaire.
(2) De la ‘Hassidout.