Lettre n° 5105

Par la grâce de D.ieu,
6 Chevat 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 28 Tévet, dans laquelle vous envisagez que l’un des élèves de la Yechiva vienne poursuivre ses études ici, car, dites-vous, c’est précisément ici qu’il connaîtra la réussite, ce qui n’est pas possible dans l’endroit où il se trouve actuellement.

Vous connaissez mon avis, à ce sujet(1). Je l’ai déjà exprimé clairement à ceux qui m’interrogeaient. Il est également basé sur les conséquences, sur la situation de ceux qui ont procédé de la sorte. Il est le suivant :

Le mauvais penchant se déplace, malheureusement, avec l’élève qui voyage. Ceci s’ajoute aux pensées troublées, à l’impossibilité de se concentrer dans une grande ville(2), au temps considérable qui est perdu, aux préparatifs au voyage, à l’installation dans le nouvel endroit, aux prétextes nouveaux et variés(3), en fonction de cet endroit.

Or, celui qui veut réellement étudier la Torah peut connaître une immense réussite, à la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod, dans laquelle il n’y a pas tous les obstacles à l’étude qui caractérisent la grande ville.

Puisse D.ieu faire que vous trouviez les mots qui conviennent pour expliquer tout cela, d’abord à vous-même, afin de bien le comprendre, d’observer que cela n’est pas éloigné, puisque telle est la réalité. Grâce à cela, vous pourrez ensuite le faire comprendre à cet élève et à sa mère.

Sans doute fait-on les préparatifs qui conviennent pour la Hilloula du 10 Chevat(4), qui approche. Le mérite de celui dont on célèbre la Hilloula protégera chaque ‘Hassid, parmi tout le peuple d’Israël, afin d’assurer la satisfaction de ses besoins, matériels et spirituels.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°2371, 2477, 2924, 3768, 4638 et 5106.
(2) Comme New York.
(3) Pour ne pas étudier la Torah.
(4) Du précédent Rabbi.