Lettre n° 5101
Par la grâce de D.ieu,
5 Chevat 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 4 Chevat, dans laquelle vous me faites part de la controverse qui a été soulevée, dans la synagogue ou vous exercez vos fonctions(1), concernant la lecture du Ta’hanoun(2). Il en a résulté des cris, des disputes et, même, comme vous l’écrivez, des vexations publiques. Vous me demandez ce que j’en pense.
Je suis surpris que vous m’interrogiez, à propos d’une vexation publique. Vous savez ce qu’en disent nos Sages et plusieurs textes condamnent la dispute, en des termes très clairs.
Pour autant, vous me dites bien que cette synagogue s’appelle “ rite Ari Zal ”. Or, les derniers Sages disent(3) que l’on passer du rite Ashkénaze au rite Sfard ou de ce dernier au rite Ari Zal. En revanche, on ne peut abandonner le rite Ari Zal pour le rite Ashkénaze. Vous exercez vos fonctions en ce lieu et vous vous efforcerez donc de faire respecter ce principe, conformément aux voies de la Torah, qui sont agréables et pacifiques.
Que D.ieu vous accorde la réussite.
Vous dites, au début de votre lettre, que vous êtes le Chamach, le secrétaire de cette synagogue. Sans doute vous efforcez-vous donc de mettre en pratique le dicton du Tséma’h Tsédek(4) qui dit, une fois à un Chamach : “ Il appela le soleil (Chémech) et la lumière brilla, Il appela le Chamach(5) et la lumière brilla ”.
Vous devez donc vous efforcer d’illuminer la synagogue par la lecture des Tehilim et par les études publiques. Que D.ieu vous accorde le succès en cela également.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) En tant que secrétaire, chargé de faire respecter le bon ordre.
(2) Sans doute lorsqu’il y a une différence entre le rite Ashkénaze et le rite Ari Zal sur la nécessité de le dire.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir, en particulier, les responsa Divreï ‘Haïm, tome 2, Beth Ha Yotser, parties Ora’h ‘Haïm et Yoré Déa, Min’hat Eléazar, tome 1. ”
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4692.
(5) Le mot Chémech, le soleil, peut être lu, avec une ponctuation différente, Chamach, le secrétaire.
5 Chevat 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 4 Chevat, dans laquelle vous me faites part de la controverse qui a été soulevée, dans la synagogue ou vous exercez vos fonctions(1), concernant la lecture du Ta’hanoun(2). Il en a résulté des cris, des disputes et, même, comme vous l’écrivez, des vexations publiques. Vous me demandez ce que j’en pense.
Je suis surpris que vous m’interrogiez, à propos d’une vexation publique. Vous savez ce qu’en disent nos Sages et plusieurs textes condamnent la dispute, en des termes très clairs.
Pour autant, vous me dites bien que cette synagogue s’appelle “ rite Ari Zal ”. Or, les derniers Sages disent(3) que l’on passer du rite Ashkénaze au rite Sfard ou de ce dernier au rite Ari Zal. En revanche, on ne peut abandonner le rite Ari Zal pour le rite Ashkénaze. Vous exercez vos fonctions en ce lieu et vous vous efforcerez donc de faire respecter ce principe, conformément aux voies de la Torah, qui sont agréables et pacifiques.
Que D.ieu vous accorde la réussite.
Vous dites, au début de votre lettre, que vous êtes le Chamach, le secrétaire de cette synagogue. Sans doute vous efforcez-vous donc de mettre en pratique le dicton du Tséma’h Tsédek(4) qui dit, une fois à un Chamach : “ Il appela le soleil (Chémech) et la lumière brilla, Il appela le Chamach(5) et la lumière brilla ”.
Vous devez donc vous efforcer d’illuminer la synagogue par la lecture des Tehilim et par les études publiques. Que D.ieu vous accorde le succès en cela également.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) En tant que secrétaire, chargé de faire respecter le bon ordre.
(2) Sans doute lorsqu’il y a une différence entre le rite Ashkénaze et le rite Ari Zal sur la nécessité de le dire.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir, en particulier, les responsa Divreï ‘Haïm, tome 2, Beth Ha Yotser, parties Ora’h ‘Haïm et Yoré Déa, Min’hat Eléazar, tome 1. ”
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4692.
(5) Le mot Chémech, le soleil, peut être lu, avec une ponctuation différente, Chamach, le secrétaire.