Lettre n° 5100
Par la grâce de D.ieu,
5 Chevat 5717,
Brooklyn
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Betsalel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 14 Tévet. Bien entendu, vous n’avez pas à vous excuser de m’écrire à propos du Beth Rivka. Bien au contraire, je dois avoir connaissance de la situation, telle qu’elle est(2) et je préfère obtenir ces informations par des amis, d’autant qu’au final, les difficultés me sont toujours communiquées, d’une manière indirecte et par ceux qui, pour l’heure, ne sont ni des amis, ni des proches, ce qui fait que leurs descriptions sont bien souvent exagérées.
S’agissant de la question proprement dite qui a été posée, il convient, à l’heure actuelle, de saisir toutes les opportunités qui se présentent, dans le domaine de l’éducation. Parfois, il faut engager des dépenses et l’on ne voit pas de quelle manière on va les couvrir. Mais, au final, les problèmes financiers trouvent toujours une solution, au besoin avec quelques mois de retard, même s’il n’est pas agréable de rester en dette pendant cette période.
Il n’en est pas de même si l’on cesse, pendant quelques temps, des dispenser une éducation aux élèves. Ne pouvant attendre, ceux-ci prennent une autre direction, bien souvent différente de celle qui est souhaitée.
J’espère que les ‘Hassidim accorderont à cela toute l’attention nécessaire. La divine Providence leur permet de mener une action à Melbourne, en particulier et, plus généralement, dans toute Australie. L’éducation en constitue une large part. Si on l’assume avec joie, ce qui aura pour effet d’écarter la mélancolie, D.ieu également accordera sa bénédiction de manière joyeuse, comme l’explique le saint Zohar.
Et, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(3), selon lequel un soldat se rend à la parade militaire en chantant une marche victorieuse, ce qui a pour effet de renforcer la victoire et de la hâter.
Vous déduirez également de ce qui vient d’être dit que le temps des enfants, durant toute la poursuite de leurs études, doit être consacré à cela, dans toute la mesure du possible, car, dès lors qu’ils s’en détachent, il est très difficile de les faire retourner à l’étude et, plus encore, d’obtenir que celle-ci soit enthousiaste. C’est bien évident.
Vous me dites qu’un collecteur de fonds pour la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod envisage de se rendre en Australie. Il me semble avoir déjà donné, une fois, mon opinion, sur une question similaire. Il faut qu’en l’occurrence, trois entités en soient satisfaites, les ‘Hassidim d’Australie, la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod et le centre des Yechivot Tom’heï Temimim des Etats-Unis, afin qu’il n’y ait pas d’interférence et que tous se coordonnent.
Que le mérite de celui dont nos célébrons la Hilloula(4), directeur de la Yechiva Tom’heï Temimim et des institutions ‘Habad du monde entier vous protège, afin que vous puissiez me donner de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec ma bénédiction pour élargir votre subsistance matérielle et pour donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, avec la joie qui a toujours caractérisé Nikolayev(5),
Notes
(1) Le Rav C. B. Althuiz, de Melbourne, Australie. Voir, à son sujet, la lettre n°4911.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°4911.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°4049, 5197 et 5262.
(4) Le 10 Chevat, le précédent Rabbi.
(5) Ville dont le Rav Althuiz est originaire.
5 Chevat 5717,
Brooklyn
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Betsalel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 14 Tévet. Bien entendu, vous n’avez pas à vous excuser de m’écrire à propos du Beth Rivka. Bien au contraire, je dois avoir connaissance de la situation, telle qu’elle est(2) et je préfère obtenir ces informations par des amis, d’autant qu’au final, les difficultés me sont toujours communiquées, d’une manière indirecte et par ceux qui, pour l’heure, ne sont ni des amis, ni des proches, ce qui fait que leurs descriptions sont bien souvent exagérées.
S’agissant de la question proprement dite qui a été posée, il convient, à l’heure actuelle, de saisir toutes les opportunités qui se présentent, dans le domaine de l’éducation. Parfois, il faut engager des dépenses et l’on ne voit pas de quelle manière on va les couvrir. Mais, au final, les problèmes financiers trouvent toujours une solution, au besoin avec quelques mois de retard, même s’il n’est pas agréable de rester en dette pendant cette période.
Il n’en est pas de même si l’on cesse, pendant quelques temps, des dispenser une éducation aux élèves. Ne pouvant attendre, ceux-ci prennent une autre direction, bien souvent différente de celle qui est souhaitée.
J’espère que les ‘Hassidim accorderont à cela toute l’attention nécessaire. La divine Providence leur permet de mener une action à Melbourne, en particulier et, plus généralement, dans toute Australie. L’éducation en constitue une large part. Si on l’assume avec joie, ce qui aura pour effet d’écarter la mélancolie, D.ieu également accordera sa bénédiction de manière joyeuse, comme l’explique le saint Zohar.
Et, vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(3), selon lequel un soldat se rend à la parade militaire en chantant une marche victorieuse, ce qui a pour effet de renforcer la victoire et de la hâter.
Vous déduirez également de ce qui vient d’être dit que le temps des enfants, durant toute la poursuite de leurs études, doit être consacré à cela, dans toute la mesure du possible, car, dès lors qu’ils s’en détachent, il est très difficile de les faire retourner à l’étude et, plus encore, d’obtenir que celle-ci soit enthousiaste. C’est bien évident.
Vous me dites qu’un collecteur de fonds pour la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod envisage de se rendre en Australie. Il me semble avoir déjà donné, une fois, mon opinion, sur une question similaire. Il faut qu’en l’occurrence, trois entités en soient satisfaites, les ‘Hassidim d’Australie, la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod et le centre des Yechivot Tom’heï Temimim des Etats-Unis, afin qu’il n’y ait pas d’interférence et que tous se coordonnent.
Que le mérite de celui dont nos célébrons la Hilloula(4), directeur de la Yechiva Tom’heï Temimim et des institutions ‘Habad du monde entier vous protège, afin que vous puissiez me donner de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec ma bénédiction pour élargir votre subsistance matérielle et pour donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, avec la joie qui a toujours caractérisé Nikolayev(5),
Notes
(1) Le Rav C. B. Althuiz, de Melbourne, Australie. Voir, à son sujet, la lettre n°4911.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°4911.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°4049, 5197 et 5262.
(4) Le 10 Chevat, le précédent Rabbi.
(5) Ville dont le Rav Althuiz est originaire.