Lettre n° 5098

Par la grâce de D.ieu,
4 Chevat 5717,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav David(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de ce lundi.

Chaque fois qu’il est possible d’accomplir une Mitsva de la meilleure façon, il est clair que cela est judicieux. Bien entendu, ceci s’applique également aux Tsitsits, au Talith et, commentant le verset : “ Il est mon D.ieu et je Le parerai ”, nos Sages expliquent, au traité Chabbat 133b : “ Pare-toi devant Lui par les Mitsvot, en ayant de beaux Tsitsits ”.

Comme vous le savez, on porte les Tsitsits afin de mettre en évidence la Royauté de D.ieu, qui est “ la Royauté de tous les mondes ” et l’on s’unifie à elle par cette Mitsva, comme l’explique le Tanya, au début du chapitre 41. En conséquence, chaque fois qu’un homme peut accomplir une Mitsva d’une meilleure façon, il est transformé en tout ce qui le concerne.

Les Tsitsits doivent donc(2) être en laine de brebis, sans le moindre doute, être travaillés, pendant tout le processus, dans le but d’être utilisés pour cet usage, comme l’expliquent, en particulier, le Choul’han Arou’h, celui de l’Admour Hazaken et les responsa Divreï Né’hémya.

Puisse D.ieu faire que cette Mitsva en attire une autre, que vous multipliez “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, de même que le luminaire de la Torah, sa dimension profonde, pour vous-même et dans la part du monde qui vous est confiée, jusqu’à l’accomplissement de la promesse selon laquelle “ la nuit éclairera comme le jour ”, l’exil étant précisément comparé à la nuit, lors de notre délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le Rav D. Huisman, de Brooklyn.
(2) Tels sont les moyens de mettre en pratique la Mitsva de la meilleure façon, conformément à la question qui a été posée.