Lettre n° 5071
Par la grâce de D.ieu,
23 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 15 Tévet. J’y ai lu, avec plaisir, que vous poursuivez vos études à la Yechiva. J’espère que, de temps à autre, vous faites un ajout en ce sens(1), conformément à l’enseignement de notre Torah selon lequel on s’élève, dans la sainteté.
Outre l’importance intrinsèque de tout cela, il est clair que vous multipliez ainsi toutes les bénédictions de D.ieu, en tous les besoins d’un homme et de sa famille. En effet, le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”(2), mais d’une manière largement accrue.
Vous me dites qu’il existe des divergences d’opinion, à propos de l’influence que l’on peut exercer sur les autres. C’est un fait. Pour autant, chacun peut influencer son prochain et son entourage, au même titre qu’il est tenu de donner de la Tsédaka, au sens matériel, obligation qui incombe également à un pauvre, comme l’établit la loi de notre Torah. Il en est de même pour la Tsédaka morale.
Vous concluez votre lettre en me demandant si vous devez cesser votre activité au sein du groupe de Torah des Peylim(3), pendant l’année scolaire et la maintenir uniquement pendant les périodes de vacances de la Yechiva.
Il est bien clair que cette idée est totalement exclue. La diffusion et le renforcement des valeurs juives sont indispensables, tout au long de l’année. Mais, bien entendu, il y a différentes manières de mener une action, au sein de cette organisation. Pour les uns, elle peut être plus soutenue, se prolonger dans le temps. Pour d’autres, à différents titres, elle a des moments précis. Pour d’autres encore, elle se limite aux temps libres de la Yechiva.
La réponse à cette question dépend donc de nombreux éléments et, en la matière, le cas de chacun est spécifique. Si l’on prend en compte la situation actuelle, en Terre Sainte, bien peu nombreux sont ceux qui peuvent se contenter de diffuser le Judaïsme uniquement durant les vacances de la Yechiva. C’est une période de mobilisation pour l’amour de D.ieu, pour Sa Torah, pour la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, pour l’étude qui convient de notre sainte Torah.
Vous respecterez, au moins à l’avenir, les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) En intensifiant cette étude.
(2) De la manière dont l’homme agit envers Lui.
(3) Diffusant les valeurs du Judaïsme.
23 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai reçu votre lettre du 15 Tévet. J’y ai lu, avec plaisir, que vous poursuivez vos études à la Yechiva. J’espère que, de temps à autre, vous faites un ajout en ce sens(1), conformément à l’enseignement de notre Torah selon lequel on s’élève, dans la sainteté.
Outre l’importance intrinsèque de tout cela, il est clair que vous multipliez ainsi toutes les bénédictions de D.ieu, en tous les besoins d’un homme et de sa famille. En effet, le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”(2), mais d’une manière largement accrue.
Vous me dites qu’il existe des divergences d’opinion, à propos de l’influence que l’on peut exercer sur les autres. C’est un fait. Pour autant, chacun peut influencer son prochain et son entourage, au même titre qu’il est tenu de donner de la Tsédaka, au sens matériel, obligation qui incombe également à un pauvre, comme l’établit la loi de notre Torah. Il en est de même pour la Tsédaka morale.
Vous concluez votre lettre en me demandant si vous devez cesser votre activité au sein du groupe de Torah des Peylim(3), pendant l’année scolaire et la maintenir uniquement pendant les périodes de vacances de la Yechiva.
Il est bien clair que cette idée est totalement exclue. La diffusion et le renforcement des valeurs juives sont indispensables, tout au long de l’année. Mais, bien entendu, il y a différentes manières de mener une action, au sein de cette organisation. Pour les uns, elle peut être plus soutenue, se prolonger dans le temps. Pour d’autres, à différents titres, elle a des moments précis. Pour d’autres encore, elle se limite aux temps libres de la Yechiva.
La réponse à cette question dépend donc de nombreux éléments et, en la matière, le cas de chacun est spécifique. Si l’on prend en compte la situation actuelle, en Terre Sainte, bien peu nombreux sont ceux qui peuvent se contenter de diffuser le Judaïsme uniquement durant les vacances de la Yechiva. C’est une période de mobilisation pour l’amour de D.ieu, pour Sa Torah, pour la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, pour l’étude qui convient de notre sainte Torah.
Vous respecterez, au moins à l’avenir, les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) En intensifiant cette étude.
(2) De la manière dont l’homme agit envers Lui.
(3) Diffusant les valeurs du Judaïsme.