Lettre n° 5060
Par la grâce de D.ieu,
21 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Après un silence particulièrement long, j’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat “ Et Yaakov vécut dans le pays de l’Egypte ”(2).
J’envisagerai d’abord sa conclusion, c’est-à-dire ce que vous dites à propos de ma seconde remarque. Il est évident que ce que vous écrivez a suscité ma plus grande surprise. Il est certain et, par ailleurs, bien connu que je souhaite à chaque Juif et à chaque Juive une vie de largesse, non seulement spirituelle, mais aussi matérielle, au sens le plus littéral.
Certes, l’épreuve de la richesse est beaucoup plus rude que celle de la situation inverse(3), ce qu’à D.ieu ne plaise. Ceci concerne l’homme qui doit parvenir à servir D.ieu en ayant une vie aisée. Toutefois, chacun doit l’encourager, le stimuler, lui décrire l’épreuve qui le guette. Comme vous le savez, l’Admour Hazaken explique, dans son Torah Or, à la page 31c, que celui(4) qui fit trois pas pour D.ieu obtint, de cette façon, la royauté, ici-bas, dans le monde, pour trois générations. Et, l’on peut donc en déduire quelle est la récompense d’un Juif, pour ce qui le concerne.
Je suis surpris que vous ayez omis, dans votre lettre, l’élément primordial de ce que je disais, à propos d’une vie de largesse. Je précisais qu’il ne faut pas échanger l’essentiel, non seulement spirituel, mais aussi matériel, contre une apparence d’aisance, ayant pour unique effet d’oublier à la fois l’essentiel et l’accessoire afin de ne conserver qu’une apparence extérieure.
Je précise bien “ extérieur ”, pour qu’il soit clair que celui qui vit dans la largesse n’est nullement satisfait, de cette façon, car il s’agit uniquement de le faire considérer comme riche par ses voisins. En revanche, il est tout à fait possible de vivre dans l’opulence et d’être, dans sa vie quotidienne, comme Rabbi E. Ben ‘Hersom ou comme d’autres Justes importants, selon le récit du traité Yoma 35b.
Il est inutile d’en dire plus, tant cela est évident.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Le Chabbat Parchat Vaye’hi.
(3) De la pauvreté.
(4) Nabuchodonosor.
21 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
Après un silence particulièrement long, j’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat “ Et Yaakov vécut dans le pays de l’Egypte ”(2).
J’envisagerai d’abord sa conclusion, c’est-à-dire ce que vous dites à propos de ma seconde remarque. Il est évident que ce que vous écrivez a suscité ma plus grande surprise. Il est certain et, par ailleurs, bien connu que je souhaite à chaque Juif et à chaque Juive une vie de largesse, non seulement spirituelle, mais aussi matérielle, au sens le plus littéral.
Certes, l’épreuve de la richesse est beaucoup plus rude que celle de la situation inverse(3), ce qu’à D.ieu ne plaise. Ceci concerne l’homme qui doit parvenir à servir D.ieu en ayant une vie aisée. Toutefois, chacun doit l’encourager, le stimuler, lui décrire l’épreuve qui le guette. Comme vous le savez, l’Admour Hazaken explique, dans son Torah Or, à la page 31c, que celui(4) qui fit trois pas pour D.ieu obtint, de cette façon, la royauté, ici-bas, dans le monde, pour trois générations. Et, l’on peut donc en déduire quelle est la récompense d’un Juif, pour ce qui le concerne.
Je suis surpris que vous ayez omis, dans votre lettre, l’élément primordial de ce que je disais, à propos d’une vie de largesse. Je précisais qu’il ne faut pas échanger l’essentiel, non seulement spirituel, mais aussi matériel, contre une apparence d’aisance, ayant pour unique effet d’oublier à la fois l’essentiel et l’accessoire afin de ne conserver qu’une apparence extérieure.
Je précise bien “ extérieur ”, pour qu’il soit clair que celui qui vit dans la largesse n’est nullement satisfait, de cette façon, car il s’agit uniquement de le faire considérer comme riche par ses voisins. En revanche, il est tout à fait possible de vivre dans l’opulence et d’être, dans sa vie quotidienne, comme Rabbi E. Ben ‘Hersom ou comme d’autres Justes importants, selon le récit du traité Yoma 35b.
Il est inutile d’en dire plus, tant cela est évident.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Le Chabbat Parchat Vaye’hi.
(3) De la pauvreté.
(4) Nabuchodonosor.