Lettre n° 5057
Par la grâce de D.ieu,
21 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, me décrivant la situation dans votre maison. L’institution qui y est installée ne parvient pas à couvrir ses dépenses(1) et il y a maintenant un acheteur solvable qui se présente.
Vous n’indiquez pas, dans votre lettre, à quel usage l’acheteur destine cette maison, quand il en aura fait l’acquisition. Vous dites, en effet, qu’elle est conçue pour abriter une institution, mais non pour une habitation privée. Lui-même subira donc également cette limitation.
Bien entendu, s’il pense y installer une institution éducative allant à l’encontre de la Torah, ceci pose le problème de venir en aide…(2). Mais, un autre aspect rend cette question encore plus épineuse. Jusqu’à ce jour, il y a eu, dans ce bâtiment, une bonne école. Les parents en ont retenu l’adresse et n’ont pas nécessairement le temps de vérifier s’il y a eu, ou non, un changement d’institution. Même si le nom est modifié, cela ne sera pas nécessairement suffisant.
Si ce risque est exclu et si, point essentiel, il est absolument impossible que cette institution s’autofinance(3), d’autant qu’elle dispense une bonne éducation, laquelle, à notre époque, permet, littéralement de sauver des vies, vous pourrez effectivement vous intéresser à cette transaction.
Je suis surpris que, dans votre lettre, vous ne disiez rien de vos actions destinées à diffuser les sources(4) à l’extérieur et à vous servir des capacités que D.ieu vous a accordées, en la matière. Nos Sages disent, certes, que “ le Saint béni soit-Il ne fit rien d’inutile dans Son monde ”. Pour autant, ceux qui n’ont pas le libre arbitre agissent nécessairement de la manière qui convient(5), alors qu’il n’en est pas de même pour un Juif duquel il est dit : “ L’homme sera comme Nous ”, comme l’explique le Likouteï Torah Emor, à la page 38b. Il peut donc se passer des jours, des mois ou plus encore, pendant lesquels ne s’appliquent pas ces propos de nos Sages(6). C’est une évidence.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Et n’est donc pas en mesure de payer son loyer.
(2) A ceux qui transgressent la Volonté de D.ieu, ce qui va à l’encontre de la Hala’ha.
(3) Textuellement “ se transporte par elle-même ”.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) Puisqu’ils ne peuvent pas faire autrement.
(6) Et qui sont donc inutiles.
21 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, me décrivant la situation dans votre maison. L’institution qui y est installée ne parvient pas à couvrir ses dépenses(1) et il y a maintenant un acheteur solvable qui se présente.
Vous n’indiquez pas, dans votre lettre, à quel usage l’acheteur destine cette maison, quand il en aura fait l’acquisition. Vous dites, en effet, qu’elle est conçue pour abriter une institution, mais non pour une habitation privée. Lui-même subira donc également cette limitation.
Bien entendu, s’il pense y installer une institution éducative allant à l’encontre de la Torah, ceci pose le problème de venir en aide…(2). Mais, un autre aspect rend cette question encore plus épineuse. Jusqu’à ce jour, il y a eu, dans ce bâtiment, une bonne école. Les parents en ont retenu l’adresse et n’ont pas nécessairement le temps de vérifier s’il y a eu, ou non, un changement d’institution. Même si le nom est modifié, cela ne sera pas nécessairement suffisant.
Si ce risque est exclu et si, point essentiel, il est absolument impossible que cette institution s’autofinance(3), d’autant qu’elle dispense une bonne éducation, laquelle, à notre époque, permet, littéralement de sauver des vies, vous pourrez effectivement vous intéresser à cette transaction.
Je suis surpris que, dans votre lettre, vous ne disiez rien de vos actions destinées à diffuser les sources(4) à l’extérieur et à vous servir des capacités que D.ieu vous a accordées, en la matière. Nos Sages disent, certes, que “ le Saint béni soit-Il ne fit rien d’inutile dans Son monde ”. Pour autant, ceux qui n’ont pas le libre arbitre agissent nécessairement de la manière qui convient(5), alors qu’il n’en est pas de même pour un Juif duquel il est dit : “ L’homme sera comme Nous ”, comme l’explique le Likouteï Torah Emor, à la page 38b. Il peut donc se passer des jours, des mois ou plus encore, pendant lesquels ne s’appliquent pas ces propos de nos Sages(6). C’est une évidence.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Et n’est donc pas en mesure de payer son loyer.
(2) A ceux qui transgressent la Volonté de D.ieu, ce qui va à l’encontre de la Hala’ha.
(3) Textuellement “ se transporte par elle-même ”.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) Puisqu’ils ne peuvent pas faire autrement.
(6) Et qui sont donc inutiles.