Lettre n° 5050
Par la grâce de D.ieu,
19 Tévet 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ‘Hanouka et celle qui la précédait. Bien entendu, je suis désolé que vous ayez fait des efforts dans le but de trouver un médecin convenable pour Kfar ‘Habad(2) et qu’il vous semble que cela n’ait servi à rien. Néanmoins, vous écrivez que ces efforts ont été totalement inutiles et je ne peux pas être d’accord avec cette affirmation.
En effet, vous avez soulevé la question et vos lettres, qui se trouvent toujours au Kfar, le font encore maintenant, y compris celles pour lesquelles vous n’avez pas reçu de réponse. Au final, elles porteront leurs fruits. Vous connaissez, à ce sujet, l’exemple des graines que l’on plante en terre(3). Or, seule une petite partie de celles-ci germera. Mais, si l’on plante précisément ce nombre de graines, celles qui germeront seront encore moins nombreuses.
Quand il s’agit de plantation, c’est-à-dire d’actions permises, on peut dire que les graines n’ayant pas germé ont été inutiles, bien que leur présence ait été indispensable, comme on l’a montré. Dans le domaine de la sainteté et de la Mitsva, en revanche, chaque action a un effet, non seulement spécifique, pour ce qui le concerne, mais aussi global, intensifiant la lumière dans le monde entier et la multipliant.
Or, un peu de lumière suffit pour repousser beaucoup d’obscurité. En outre, on procure, de la sorte, un plaisir à notre Père Qui se trouve dans les cieux, Créateur du monde, Qui le dirige et Qui a dit que “ tu aimeras ton prochain comme toi-même ” est “ un grand principe de la Torah ”.
Je vous joins un extrait d’une de mes lettres, qui vous intéressera sûrement. De même, le discours ‘hassidique intitulé “ Les eaux nombreuses ”(4) vont a été adressé, par envoi séparé, mais j’ai bon espoir que vous l’avez déjà vu et lu.
Je vous adresse ma bénédiction de bonne santé. Vous ne dites rien à ce sujet et j’en déduis que vous êtes rétabli. Vous me donnerez également de bonnes nouvelles de vos réalisations communautaires et de vos accomplissements personnels.
Notes
(1) Le Rav D. Helman, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°3985 et 5221.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°4376 et 4789.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4670.
(4) Edité en relation avec la guerre du Sinaï.
19 Tévet 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ‘Hanouka et celle qui la précédait. Bien entendu, je suis désolé que vous ayez fait des efforts dans le but de trouver un médecin convenable pour Kfar ‘Habad(2) et qu’il vous semble que cela n’ait servi à rien. Néanmoins, vous écrivez que ces efforts ont été totalement inutiles et je ne peux pas être d’accord avec cette affirmation.
En effet, vous avez soulevé la question et vos lettres, qui se trouvent toujours au Kfar, le font encore maintenant, y compris celles pour lesquelles vous n’avez pas reçu de réponse. Au final, elles porteront leurs fruits. Vous connaissez, à ce sujet, l’exemple des graines que l’on plante en terre(3). Or, seule une petite partie de celles-ci germera. Mais, si l’on plante précisément ce nombre de graines, celles qui germeront seront encore moins nombreuses.
Quand il s’agit de plantation, c’est-à-dire d’actions permises, on peut dire que les graines n’ayant pas germé ont été inutiles, bien que leur présence ait été indispensable, comme on l’a montré. Dans le domaine de la sainteté et de la Mitsva, en revanche, chaque action a un effet, non seulement spécifique, pour ce qui le concerne, mais aussi global, intensifiant la lumière dans le monde entier et la multipliant.
Or, un peu de lumière suffit pour repousser beaucoup d’obscurité. En outre, on procure, de la sorte, un plaisir à notre Père Qui se trouve dans les cieux, Créateur du monde, Qui le dirige et Qui a dit que “ tu aimeras ton prochain comme toi-même ” est “ un grand principe de la Torah ”.
Je vous joins un extrait d’une de mes lettres, qui vous intéressera sûrement. De même, le discours ‘hassidique intitulé “ Les eaux nombreuses ”(4) vont a été adressé, par envoi séparé, mais j’ai bon espoir que vous l’avez déjà vu et lu.
Je vous adresse ma bénédiction de bonne santé. Vous ne dites rien à ce sujet et j’en déduis que vous êtes rétabli. Vous me donnerez également de bonnes nouvelles de vos réalisations communautaires et de vos accomplissements personnels.
Notes
(1) Le Rav D. Helman, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°3985 et 5221.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°4376 et 4789.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4670.
(4) Edité en relation avec la guerre du Sinaï.