Lettre n° 5040

Par la grâce de D.ieu,
15 Tévet 5717,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre. Bien entendu, vous pouvez continuer à m’écrire, à ce sujet. Ceci ne va nullement à l’encontre du bon comportement, ce qu’à D.ieu ne plaise. Le Créateur du monde vous bénira pour que le contenu de vos prochaines lettres soit uniquement positif.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom, ceux de votre mari et de vos enfants près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de vos besoins, matériels et spirituels. Sans doute les bénédictions que D.ieu accorde à chacun d’entre vous s’en trouveront-elles accrues.

Vous me dites qu’il vous arrive d’être triste. Ceci n’est pas conforme à l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, qui enjoint à chaque Juif et à chaque Juive : “ Servez D.ieu dans la joie ”. Même si un homme a conscience d’avoir fait ce qu’il n’aurait pas dû faire, il n’en renforcera pas moins sa confiance en Celui Qui donne la Torah et ordonne la Mitsva. Le Créateur lui donnera la force d’accéder à la Techouva et d’adopter un comportement conforme à Sa Volonté.

Certes, il faut également regretter ces mauvaises actions, mais sans pour autant en être triste. Si l’on fait réellement un effort en ce sens, on accomplira cette Techouva par toute la profondeur de son cœur et l’on rachètera ces fautes.

Une femme qui est une mère, une maîtresse de maison doit assumer ces tâches comme la Torah les définit. De la sorte, elle renforce la santé de son mari, de ses enfants, la sienne propre. Il est particulièrement important qu’elle ait un comportement pudique, qu’elle respecte les lois de la pureté familiale, la Cacherout de l’alimentation, qu’elle donne une éducation à ses enfants, quand ils sont à la maison.

Mais, comme je l’ai dit, tout cela doit être accompli joyeusement, en ayant la conviction que le Créateur du monde accorde Sa Providence et prodigue Son aide, dans tous les domaines.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,


Pour le Rabbi Chlita,