Lettre n° 5039
Par la grâce de D.ieu,
15 Tévet 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yé’hyel Mi’hel Yehouda Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de l’issue du Chabbat, dans laquelle vous me décrivez, d’une manière générale, la fête du jour lumineux de notre délivrance et de la liberté de nos âmes(2). Vos amis y ont également participé et vous leur avez transmis ce que je vous ai écrit et qui concerne chacun(3).
J’ai demandé que l’on fasse part, à vous-même et aux ‘Hassidim qui sont comme vous, de la nécessité de donner, en mon nom, l’argent de ‘Hanouka(4) à ceux de vos amis qui étudient la ‘Hassidout en s’approfondissant sur ses commentaires.
Bien entendu, il ne s’agissait pas de mettre les autres élèves à l’écart, ce qu’à D.ieu ne plaise. Pour autant, le lien est plus fort avec ceux qui étudient la ‘Hassidout. En effet, le Tanya définit, au début du chapitre 5, “ l’unification merveilleuse, à laquelle nulle autre n’est comparable ”(5). En conséquence, ceux qui se consacrent à la même étude que moi réalisent cette union non seulement par l’étude elle-même, mais aussi entre tous ceux qui la partagent.
En ce sens, l’enseignement profond de la Torah a une vertu particulière, comme cela est longuement expliqué par ailleurs. La raison est la suivante. Cet enseignement n’a pas une dimension profonde et une autre, extérieure, un aspect secondaire, puisqu’il traite de la Divinité, des Sefirot.
Il n’en est pas de même pour la partie révélée de la Torah et, a fortiori, pour une autre sagesse, une science profane. En effet, cette partie révélée dit, par exemple, que l’on saisit un vêtement(6). Or, il existe aussi, à ce propos, une dimension spirituelle, qui est définie par différents textes(7). Ainsi, l’étude elle-même ne réalisant pas une unification totale, celle-ci ne s’instaure pas non plus entre ceux qui la partagent. C’est bien évident.
Sans doute accéderez-vous à ma requête, dans toute la mesure du possible et vous me direz ce qui en a résulté.
Que D.ieu vous accorde le succès de donner de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, matériellement et spirituellement à la fois, provenant de la source de ce bien, puisque, disent nos Sages, “ il n’est de bien que la Torah ” et d’elle découle celui du monde.
Avec ma bénédiction et mes salutations à tous vos amis,
Si vous n’avez pas réalisé tout cela(8), vous pouvez encore le faire pendant les trente jours suivant la cinquième lumière(9).
Notes
(1) Le Rav Y. M. Y. L. Zalmanov, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, les lettres n°4282 et 5302.
(2) Le 19 Kislev, fête de la libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes.
(3) Une même lettre fut également adressée au Rav Chalom Leïb Lerman. Voir, à son sujet, les lettres n°3818 et 3890.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4897.
(5) Qui résulte de l’étude de la Torah.
(6) “ Deux personnes saisissent un vêtement ” qu’elles viennent de trouver et chacune en revendique la propriété, selon le début du traité Baba Metsya.
(7) Mais, qui n’apparaît pas, pas même en allusion, dans la partie révélée de la Torah.
(8) Donné l’argent de ‘Hanouka à ceux qui devaient le recevoir.
(9) De ‘Hanouka, lorsque cet argent était auparavant donné. Par la suite, le Rabbi établit la pratique de le donner chaque jour.
15 Tévet 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yé’hyel Mi’hel Yehouda Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de l’issue du Chabbat, dans laquelle vous me décrivez, d’une manière générale, la fête du jour lumineux de notre délivrance et de la liberté de nos âmes(2). Vos amis y ont également participé et vous leur avez transmis ce que je vous ai écrit et qui concerne chacun(3).
J’ai demandé que l’on fasse part, à vous-même et aux ‘Hassidim qui sont comme vous, de la nécessité de donner, en mon nom, l’argent de ‘Hanouka(4) à ceux de vos amis qui étudient la ‘Hassidout en s’approfondissant sur ses commentaires.
Bien entendu, il ne s’agissait pas de mettre les autres élèves à l’écart, ce qu’à D.ieu ne plaise. Pour autant, le lien est plus fort avec ceux qui étudient la ‘Hassidout. En effet, le Tanya définit, au début du chapitre 5, “ l’unification merveilleuse, à laquelle nulle autre n’est comparable ”(5). En conséquence, ceux qui se consacrent à la même étude que moi réalisent cette union non seulement par l’étude elle-même, mais aussi entre tous ceux qui la partagent.
En ce sens, l’enseignement profond de la Torah a une vertu particulière, comme cela est longuement expliqué par ailleurs. La raison est la suivante. Cet enseignement n’a pas une dimension profonde et une autre, extérieure, un aspect secondaire, puisqu’il traite de la Divinité, des Sefirot.
Il n’en est pas de même pour la partie révélée de la Torah et, a fortiori, pour une autre sagesse, une science profane. En effet, cette partie révélée dit, par exemple, que l’on saisit un vêtement(6). Or, il existe aussi, à ce propos, une dimension spirituelle, qui est définie par différents textes(7). Ainsi, l’étude elle-même ne réalisant pas une unification totale, celle-ci ne s’instaure pas non plus entre ceux qui la partagent. C’est bien évident.
Sans doute accéderez-vous à ma requête, dans toute la mesure du possible et vous me direz ce qui en a résulté.
Que D.ieu vous accorde le succès de donner de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, matériellement et spirituellement à la fois, provenant de la source de ce bien, puisque, disent nos Sages, “ il n’est de bien que la Torah ” et d’elle découle celui du monde.
Avec ma bénédiction et mes salutations à tous vos amis,
Si vous n’avez pas réalisé tout cela(8), vous pouvez encore le faire pendant les trente jours suivant la cinquième lumière(9).
Notes
(1) Le Rav Y. M. Y. L. Zalmanov, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, les lettres n°4282 et 5302.
(2) Le 19 Kislev, fête de la libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes.
(3) Une même lettre fut également adressée au Rav Chalom Leïb Lerman. Voir, à son sujet, les lettres n°3818 et 3890.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°4897.
(5) Qui résulte de l’étude de la Torah.
(6) “ Deux personnes saisissent un vêtement ” qu’elles viennent de trouver et chacune en revendique la propriété, selon le début du traité Baba Metsya.
(7) Mais, qui n’apparaît pas, pas même en allusion, dans la partie révélée de la Torah.
(8) Donné l’argent de ‘Hanouka à ceux qui devaient le recevoir.
(9) De ‘Hanouka, lorsque cet argent était auparavant donné. Par la suite, le Rabbi établit la pratique de le donner chaque jour.