Lettre n° 4979
Par la grâce de D.ieu,
26 Kislev 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Zeev Wolf(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, fête de la libération(2). Je suis surpris que vous ne fassiez pas mention de la réunion ‘hassidique, des propos d’encouragement qu’on y a entendu, ayant suscité de bonnes résolutions qui seront suivies d’effet, dans les pensées, les paroles et les actions.
Vous évoquez le troisième anniversaire de votre fils Israël, auquel D.ieu accordera longue vie. Celui-ci sera célébré le Roch ‘Hodech Chevat et vous envisagez de lui couper les cheveux à Lag Baomer. J’ai donné ma position, en la matière, à plusieurs ‘Hassidim et j’ai écrit(3) que, s’il n’y a pas une bonne raison de pratiquer de la sorte, par exemple un usage établi et parfaitement justifié, il me semble qu’il n’y a pas lieu de retarder cette coupe de cheveux.
Ma position s’explique de la manière suivante. On peut déduire d’une expression employée par mon beau-père, le Rabbi, à propos de cette coupe de cheveux, qu’elle permet d’éduquer l’enfant à la crainte de D.ieu, c’est-à-dire de mettre en évidence la sainteté en son âme.
Cette explication est basée sur une affirmation bien connue de nos Sages, rapportée par le Midrash Tan’houma, à la Parchat Kedochim et vous consulterez également le début des lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, précisant que l’on trouve une allusion à cela dans la Loi Ecrite, ainsi qu’il est dit : “ La quatrième année…, il sera saint ”.
En faisant une action concrète(4), on peut renforcer tout cela et le révéler dans le monde de l’action, comme l’établissent différents textes. Dès lors, pourquoi retarder la révélation d’une telle sainteté de plusieurs mois ou de plusieurs semaines ? Tout apport à cette sainteté ne renforce-t-il pas l’éducation de l’enfant, y compris dans sa dimension matérielle ?
Que D.ieu vous accorde, avec votre épouse, le succès d’éduquer tous vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, en bonne santé et dans l’intégrité.
Avec ma bénédiction pour un ‘Hanouka toujours plus lumineux(5),
Notes
(1) Le Rav Z. W. Zalmanov, de Kfar ‘Habad.
(2) Ce Chabbat était le 20 Kislev. La fête de la libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes est célébrée les 19 et 20 Kislev.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4788.
(4) En l’occurrence en coupant ses cheveux.
(5) Tout comme les lumières de la fête sont allumées en ordre croissant.
26 Kislev 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Zeev Wolf(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, fête de la libération(2). Je suis surpris que vous ne fassiez pas mention de la réunion ‘hassidique, des propos d’encouragement qu’on y a entendu, ayant suscité de bonnes résolutions qui seront suivies d’effet, dans les pensées, les paroles et les actions.
Vous évoquez le troisième anniversaire de votre fils Israël, auquel D.ieu accordera longue vie. Celui-ci sera célébré le Roch ‘Hodech Chevat et vous envisagez de lui couper les cheveux à Lag Baomer. J’ai donné ma position, en la matière, à plusieurs ‘Hassidim et j’ai écrit(3) que, s’il n’y a pas une bonne raison de pratiquer de la sorte, par exemple un usage établi et parfaitement justifié, il me semble qu’il n’y a pas lieu de retarder cette coupe de cheveux.
Ma position s’explique de la manière suivante. On peut déduire d’une expression employée par mon beau-père, le Rabbi, à propos de cette coupe de cheveux, qu’elle permet d’éduquer l’enfant à la crainte de D.ieu, c’est-à-dire de mettre en évidence la sainteté en son âme.
Cette explication est basée sur une affirmation bien connue de nos Sages, rapportée par le Midrash Tan’houma, à la Parchat Kedochim et vous consulterez également le début des lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, précisant que l’on trouve une allusion à cela dans la Loi Ecrite, ainsi qu’il est dit : “ La quatrième année…, il sera saint ”.
En faisant une action concrète(4), on peut renforcer tout cela et le révéler dans le monde de l’action, comme l’établissent différents textes. Dès lors, pourquoi retarder la révélation d’une telle sainteté de plusieurs mois ou de plusieurs semaines ? Tout apport à cette sainteté ne renforce-t-il pas l’éducation de l’enfant, y compris dans sa dimension matérielle ?
Que D.ieu vous accorde, avec votre épouse, le succès d’éduquer tous vos enfants à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, en bonne santé et dans l’intégrité.
Avec ma bénédiction pour un ‘Hanouka toujours plus lumineux(5),
Notes
(1) Le Rav Z. W. Zalmanov, de Kfar ‘Habad.
(2) Ce Chabbat était le 20 Kislev. La fête de la libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes est célébrée les 19 et 20 Kislev.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4788.
(4) En l’occurrence en coupant ses cheveux.
(5) Tout comme les lumières de la fête sont allumées en ordre croissant.