Lettre n° 4965

Par la grâce de D.ieu,
23 Kislev 5717,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples accomplissements et aux bons
comportements, le Rav Moché Guerchon(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai eu de vos nouvelles par les grands Rabbanim et ‘Hassidim, qui se consacrent aux besoins communautaires, émissaires des Sages, auxquels D.ieu prêtera longue vie, qui ont visité votre ville. Conformément à votre demande, je mentionnerai votre nom et ceux que vous me transmettez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Les jours de ‘Hanouka approchent et, comme vous le savez, on trouve des avis divergents(2) pour déterminer s’ils correspondent à la Sefira de Nétsa’h, la victoire ou à celle de Hod, la soumission. En tout état de cause, l’une et l’autre sont bien “ les jambes de la vérité ”(3), qui sont plus basses que le corps. Malgré cela, ils possèdent une qualité spécifique, conformément à l’affirmation de nos Sages selon laquelle toutes les fêtes disparaîtront, dans le monde futur, à l’exception de ‘Hanouka et de Pourim, du fait de la qualité de la “ Lumière réfléchie ”(4), précisée par différents textes

C’est ce qu’explique le Séfer Ha ‘Haïm, Séfer Parnassa, au début du chapitre 7. Vous consulterez également, en particulier, les Pirkeï de Rabbi Eliézer, au chapitre 46, le Yerouchalmi, Taanit, chapitre 2, paragraphe 13, le Yotser du Chabbat Za’hor(5), les additifs au Torah Or, Meguilat Esther.

Puisse D.ieu faire que la qualité de cette Lumière éclaire également notre génération orpheline, à la fin de cette période du talon du Machia’h, qu’elle soit de plus en plus intense, à partir du coucher du soleil, jusqu’à ce que “ la nuit éclaire comme le jour ”, jusqu’à la venue prochaine du “ mort-né ”(6).

Avec mes respects et ma bénédiction pour un ‘Hanouka lumineux et étincelant,

Notes

(1) Le Rav M. G. Goldzweig, de Chicago.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le commentaire de Rabbi ‘Haïm Vital figurant dans le Peri Ets ‘Haïm, avant la porte de Roch Hachana et les notes de Chémen Sasson sur la porte des Kavanot, commentaire de ‘Hanouka, paragraphe 2 ”.
(3) Correspondant l’une à Nétsa’h, l’autre à Hod.
(4) Par l’obstacle qui lui donne une vigueur nouvelle.
(5) Le Rabbi note en bas de page : “ A la fin du Cantique Elokim Al Domi, ‘D.ieu ne te tais pas’ ”.
(6) Qualificatif attribué au roi David et qui désigne également le roi Machia’h.