Lettre n° 4959

Par la grâce de D.ieu,
21 Kislev 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

D’une part, j’ai été satisfait par la description des actions que vous avez réalisées pendant les semaines passées, mais, d’autre part, j’ai été peiné d’apprendre que, pendant certain temps, vous n’avez pas apporté votre participation, du fait des divergences d’avis, dans lesquelles vous n’avez pas voulu intervenir.

En effet, en quoi toutes les explications, toutes les justifications, même pleinement justifiées, permettent-elles d’éclairer l’obscurité de l’extérieur, qui, à cause de nos nombreuses fautes, pénètrent aussi à l’intérieur ? Et, l’intérieur, y compris celui de la synagogue et de la maison d’étude, doit être guéri, restauré et amélioré, comme l’explique la suite de discours ‘hassidiques Ve Ka’ha, à partir du chapitre 63.

Ces jours doivent être consacrés à l’action et non aux paroles, à l’analyse, aux dialogues et aux négociations, qui n’ont pour effet que de justifier l’inactivité, qui renforcent la torpeur de chacun et donc celle de l’exil.

Puisse D.ieu faire que ces jours de la délivrance et des miracles inspirent chacun et que, selon l’expression(1) de mon beau-père, le Rabbi, “ on écoute le récit des lumières(2) ”. Que tout ceci s’applique concrètement, afin d’éclairer “ à la porte de sa maison ” et jusqu’à “ l’extérieur ”, d’une manière sans cesse accrue(3).

Notes

(1) Voir la lettre n°4939.
(2) De ‘Hanouka.
(3) Au même titre que le nombre des lumières de la fête.