Lettre n° 4935

Par la grâce de D.ieu,
14 Kislev 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 20 Kislev, dans laquelle vous me dites que le médecin vous prescrit un certain examen, considéré par certains comme interdit par le Choul’han Arou’h(1).

Quand vous parlerez au médecin spécialiste, vous vérifierez que cet examen n’est pas fait uniquement pour obtenir des informations, mais que le traitement à prescrire en dépend, auquel cas certains Rabbanim, tranchant la Hala’ha, le permettent, dans certains cas(2).

Néanmoins, il est différentes manières d’effectuer cet examen(3). On commence donc par celle qu’il est le plus aisé de permettre, d’après le Choul’han Arou’h. Vous demanderez au médecin traitant d’expliquer au Rav de votre communauté les moyens de le pratiquer. Il(4) vous expliquera par lequel commencer.

En un moment propice, je mentionnerai votre nom et celui de votre épouse près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez une bonne nouvelle et me disiez que le souhait de votre cœur(5) a été exaucé.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Impliquant une émission séminale en pure perte.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Il est question de cela dans les responsa ‘Hedvat Yaakov Mayzlich, tome 2, les responsa A’hiézer, tome 3, chapitre 24, citant le Arou’h Le Ner sur le traité Yebamot 76a, le Divreï Malkyel, tome 1, le Divreï Elyahou, chapitre 21 et le Torat Morde’haï, les responsa du Maharach de Radomysl, tome 6, le Sdeï ‘Hémed, coin du champ, recueil de lois, article ‘mariage’, chapitre 13, le Tsafnat Paanéa’h, du Gaon de Ragatchov, chapitres 89 et 113 ”.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4557.
(4) Le Rav.
(5) Celui d’avoir des enfants.