Lettre n° 4929
Par la grâce de D.ieu,
11 Kislev 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat, avec la demande de bénédiction qu’elle contenait et qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je vous remercie d’avoir pris la peine de transmettre ma lettre(2) au grand Rav Weiss(3). Sans doute lui avez-vous également montré les lettres précédentes ou bien lui en avez-vous donné une copie, bien que vous n’en parliez pas dans votre courrier.
Je lis avec plaisir, dans votre lettre, que vous vous apprêtez à célébrer la date lumineuse du 19 Kislev(4), qui approche et également le 10 Kislev(5). Puisse D.ieu faire que l’inspiration se prolonge tout au long de l’année. Ce jour le permet, en effet, puisqu’il est le Roch Hachana de la ‘Hassidout et de tout ce qui la concerne. Or, la dimension profonde conditionne l’aspect extérieur. En effet, Israël est qualifié de biche, dans le verset Chmouel 2, 1, 19, conformément à l’interprétation qu’en donnent nos Sages, à la fin du traité Ketouvot.
Vous m’interrogez sur un changement de formulation, dans le Sidour. En effet, avant la prière Anénou, “ exauce-nous ”, il est dit que celle-ci est dite “ lors d’un jeûne public ”, alors qu’avant la bénédiction Chema Kolénou(6), “ entends notre voix ”, il est dit : “ lors d’un jeûne ”.
Je m’interroge sur le sens de votre question. Comment aurait-on pu formuler autrement ? Avant Anénou, ceci concerne effectivement un jeûne public, alors que, pour Chema Kolénou, il s’agit bien de tous les jeûnes à la fois. Il n’y a nullement là une tournure superflue ou un changement.
Je vous joins ce qui a été édité dernièrement. Sans doute en mettrez-vous le contenu à la disposition du plus grand nombre, car “ ils étaient nombreux avec vous ”.
Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête de la libération et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav I. Dubov, de Manchester. Voir, à son sujet, les lettres n°4313 et 5028.
(2) Ayant vraisemblablement un contenu hala’hique.
(3) Le Rav Its’hak Yaakov Weiss, auteur du Min’hat Its’hak.
(4) Fête de la libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes.
(5) Fête de la libération de l’Admour Haémtsahi des prisons tsaristes.
(6) Dans laquelle le paragraphe Anénou est intercalé.
11 Kislev 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat, avec la demande de bénédiction qu’elle contenait et qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je vous remercie d’avoir pris la peine de transmettre ma lettre(2) au grand Rav Weiss(3). Sans doute lui avez-vous également montré les lettres précédentes ou bien lui en avez-vous donné une copie, bien que vous n’en parliez pas dans votre courrier.
Je lis avec plaisir, dans votre lettre, que vous vous apprêtez à célébrer la date lumineuse du 19 Kislev(4), qui approche et également le 10 Kislev(5). Puisse D.ieu faire que l’inspiration se prolonge tout au long de l’année. Ce jour le permet, en effet, puisqu’il est le Roch Hachana de la ‘Hassidout et de tout ce qui la concerne. Or, la dimension profonde conditionne l’aspect extérieur. En effet, Israël est qualifié de biche, dans le verset Chmouel 2, 1, 19, conformément à l’interprétation qu’en donnent nos Sages, à la fin du traité Ketouvot.
Vous m’interrogez sur un changement de formulation, dans le Sidour. En effet, avant la prière Anénou, “ exauce-nous ”, il est dit que celle-ci est dite “ lors d’un jeûne public ”, alors qu’avant la bénédiction Chema Kolénou(6), “ entends notre voix ”, il est dit : “ lors d’un jeûne ”.
Je m’interroge sur le sens de votre question. Comment aurait-on pu formuler autrement ? Avant Anénou, ceci concerne effectivement un jeûne public, alors que, pour Chema Kolénou, il s’agit bien de tous les jeûnes à la fois. Il n’y a nullement là une tournure superflue ou un changement.
Je vous joins ce qui a été édité dernièrement. Sans doute en mettrez-vous le contenu à la disposition du plus grand nombre, car “ ils étaient nombreux avec vous ”.
Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête de la libération et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav I. Dubov, de Manchester. Voir, à son sujet, les lettres n°4313 et 5028.
(2) Ayant vraisemblablement un contenu hala’hique.
(3) Le Rav Its’hak Yaakov Weiss, auteur du Min’hat Its’hak.
(4) Fête de la libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes.
(5) Fête de la libération de l’Admour Haémtsahi des prisons tsaristes.
(6) Dans laquelle le paragraphe Anénou est intercalé.