Lettre n° 4915

Par la grâce de D.ieu,
8 Kislev 5717,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm Abba(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, en son temps, la nouvelle selon laquelle vous avez accepté un poste de Cho’het de volailles, d’enseignant pour les enfants et de guide spirituel d’une synagogue.

Que D.ieu vous accorde la réussite en tout cela. Vous élèverez le sort de la Tradition d’Israël, en renforçant le Judaïsme et en le diffusant. J’espère que vous avez profité, dans cette perspective, du mois de Tichri et, en particulier, de ses fêtes.

Vous écrivez qu’ils(2) sont de simples “ colonistes(3) ”. Or, vous connaissez le dicton du Baal Chem Tov, qui nous a été rapporté par mon beau-père, le Rabbi, selon lequel “ la simplicité de l’homme simple est liée au caractère infini(4) de l’Essence divine ”. Et, la Guemara dit(5) : “ Plus il est simple et mieux c’est ”.

J’espère qu’à l’occasion du Roch Hachana de la ‘Hassidout, le jour lumineux de la fête de la libération, le 19 Kislev qui approche, vous vous préparerez, de la manière qui convient, afin d’en profiter pour diffuser les sources à l’extérieur, la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques.

D.ieu fasse que vous connaissiez, en tout cela, une considérable réussite, conformément au récit bien connu de l’Admour Haémtsahi, selon lequel, parce que l’Admour Hazaken fit don de lui-même pour la ‘Hassidout, le Tribunal céleste décida qu’en tout ce qui concerne la Torah, la crainte de D.ieu et les bons comportements, ceux qui sont attachés à lui et suivent sa voie auraient le dessus.

Avec ma bénédiction de réussite,

Notes

(1) Le Rav H.A. Weill, de Toronto.
(2) Les membres de cette communauté.
(3) Les habitants des “ colonies ” juives en Russie, qui n’avaient qu’une médiocre connaissance de la Torah et se consacraient aux activités agricoles.
(4) La même racine hébraïque signifie à la fois simple et infini.
(5) A propos d’un Choffar.