Lettre n° 4876
Par la grâce de D.ieu,
26 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yochoua Chnéor Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 16 ‘Hechvan. Vous me demandez de préciser mon intention pour les nouveaux bâtiments, pour l’achat des maisons, en particulier celle de madame Hertz, qui se trouve à environ une demie heure de marche de la Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, à Melbourne.
Bien entendu, l’école des petites filles devrait être le plus près possible de celle des petits garçons, mais non dans le même bâtiment. On pourrait, à la rigueur, le permettre s’il y avait deux entrées séparées, mais, en pareil cas, il y aurait également des mélanges avant et après le temps des études. Malgré cela, on pratiquera ainsi si l’on ne peut faire autrement. Il n’en sera pas de même s’il s’agit d’une autre rue. Alors, les élèves ne se verront pas, y compris pendant ces heures. C’est ce qu’il faut rechercher, a priori.
La proximité est souhaitable car, dans différents domaines, “ la bougie qui éclaire une personne peut en éclairer cent ”(2). C’est le cas, par exemple, pour les travaux administratifs, les examens, la surveillance. Bien entendu, si l’on ne peut faire autrement, on renoncera aussi à cela, d’autant que vous avez sûrement une liaison téléphonique, grâce à laquelle la distance importe peu.
Vous évoquez la création de nouvelles classes dans le secondaire(3). Mais, vous concluez vous-même en disant que cette question se posera dans trois ans. De façon générale, votre manière d’aborder le problème est la bonne. En effet, vous envisagez uniquement l’ajout de classes correspondant à la scolarité légalement obligatoire, mais non celui des classes suivantes qui, comme vous le soulignez, imposent des dépenses considérables, d’autant que l’on ne sait pas combien voudront poursuivre leurs études, quand la loi ne l’impose pas.
Sans doute établissez-vous un programme afin de profiter, de la manière qui convient, du mois de Kislev et de ses fêtes, dans le but de renforcer et de diffuser ce qui concerne ‘Habad à Melbourne, en particulier les écoles ‘Habad.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav Y. C. Z. Serebrianski, de Melbourne, Australie. Voir, à son sujet, les lettres n°4456, 4912, 4986 et 5077.
(2) Certains moyens peuvent être mis en commun entre les deux écoles.
(3) En anglais dans le texte, “ high school ”.
26 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yochoua Chnéor Zalman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 16 ‘Hechvan. Vous me demandez de préciser mon intention pour les nouveaux bâtiments, pour l’achat des maisons, en particulier celle de madame Hertz, qui se trouve à environ une demie heure de marche de la Yechiva Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, à Melbourne.
Bien entendu, l’école des petites filles devrait être le plus près possible de celle des petits garçons, mais non dans le même bâtiment. On pourrait, à la rigueur, le permettre s’il y avait deux entrées séparées, mais, en pareil cas, il y aurait également des mélanges avant et après le temps des études. Malgré cela, on pratiquera ainsi si l’on ne peut faire autrement. Il n’en sera pas de même s’il s’agit d’une autre rue. Alors, les élèves ne se verront pas, y compris pendant ces heures. C’est ce qu’il faut rechercher, a priori.
La proximité est souhaitable car, dans différents domaines, “ la bougie qui éclaire une personne peut en éclairer cent ”(2). C’est le cas, par exemple, pour les travaux administratifs, les examens, la surveillance. Bien entendu, si l’on ne peut faire autrement, on renoncera aussi à cela, d’autant que vous avez sûrement une liaison téléphonique, grâce à laquelle la distance importe peu.
Vous évoquez la création de nouvelles classes dans le secondaire(3). Mais, vous concluez vous-même en disant que cette question se posera dans trois ans. De façon générale, votre manière d’aborder le problème est la bonne. En effet, vous envisagez uniquement l’ajout de classes correspondant à la scolarité légalement obligatoire, mais non celui des classes suivantes qui, comme vous le soulignez, imposent des dépenses considérables, d’autant que l’on ne sait pas combien voudront poursuivre leurs études, quand la loi ne l’impose pas.
Sans doute établissez-vous un programme afin de profiter, de la manière qui convient, du mois de Kislev et de ses fêtes, dans le but de renforcer et de diffuser ce qui concerne ‘Habad à Melbourne, en particulier les écoles ‘Habad.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav Y. C. Z. Serebrianski, de Melbourne, Australie. Voir, à son sujet, les lettres n°4456, 4912, 4986 et 5077.
(2) Certains moyens peuvent être mis en commun entre les deux écoles.
(3) En anglais dans le texte, “ high school ”.