Lettre n° 4867
Par la grâce de D.ieu,
25 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chmouel Eléazar(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 18 Mar ‘Hechvan et vous-même avez sûrement reçu, il y a quelques temps déjà, mon courrier, qui faisait réponse à vos précédentes lettres. De même, j’ai bien reçu le journal que vous m’avez adressé. Sans doute continuerez-vous à le faire, à l’avenir. Je vous en remercie d’avance.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai, en un moment propice, tous ceux que vous citez dans votre lettre, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
J’ai obtenu, avec plaisir, des nouvelles de vous-même et des réunions ‘hassidiques(2), de l’encouragement aux bonnes actions. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles sur la mise en pratique des résolutions qui ont été prises.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours,
Vous mentionnez la coutume, en Terre Sainte, de dire, dans le Kaddish des Sages, “ en cet endroit saint ”(3). Il faut s’interroger sur la source et l’origine de cet usage, d’autant qu’il n’apparaît pas dans le texte du Kaddish des Sages, selon le rituel du Rambam, selon toutes les éditions que j’ai consultées. On ne le voit pas non plus dans le Kaddish figurant à la fin des traités du Talmud et de la Michna. Il ne figure pas plus dans le Sidour Avodat Israël ou Otsar Ha Tefilot.
De même, cette formulation pose quelques problèmes. En effet, toute la Terre est sainte et non uniquement “ cet endroit ”. Vous consulterez le Léka’h Tov sur le verset Chemot 3, 5. De même, chaque synagogue, chaque maison d’étude est un endroit sacré, comme le dit le Séfer Ha Ireim, au chapitre 324. Dans le Sidour du Rachach(4), imprimé à Jérusalem en 5676(5), on ne trouve pas cet ajout.
Notes
(1) Le Rav C. E. Shaoulsohn, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°4294.
(2) Organisées dans la ville.
(3) Au lieu de “ en cet endroit ”.
(4) Rabbi Chalom Sharabi.
(5) 1916.
25 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chmouel Eléazar(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 18 Mar ‘Hechvan et vous-même avez sûrement reçu, il y a quelques temps déjà, mon courrier, qui faisait réponse à vos précédentes lettres. De même, j’ai bien reçu le journal que vous m’avez adressé. Sans doute continuerez-vous à le faire, à l’avenir. Je vous en remercie d’avance.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai, en un moment propice, tous ceux que vous citez dans votre lettre, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
J’ai obtenu, avec plaisir, des nouvelles de vous-même et des réunions ‘hassidiques(2), de l’encouragement aux bonnes actions. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles sur la mise en pratique des résolutions qui ont été prises.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours,
Vous mentionnez la coutume, en Terre Sainte, de dire, dans le Kaddish des Sages, “ en cet endroit saint ”(3). Il faut s’interroger sur la source et l’origine de cet usage, d’autant qu’il n’apparaît pas dans le texte du Kaddish des Sages, selon le rituel du Rambam, selon toutes les éditions que j’ai consultées. On ne le voit pas non plus dans le Kaddish figurant à la fin des traités du Talmud et de la Michna. Il ne figure pas plus dans le Sidour Avodat Israël ou Otsar Ha Tefilot.
De même, cette formulation pose quelques problèmes. En effet, toute la Terre est sainte et non uniquement “ cet endroit ”. Vous consulterez le Léka’h Tov sur le verset Chemot 3, 5. De même, chaque synagogue, chaque maison d’étude est un endroit sacré, comme le dit le Séfer Ha Ireim, au chapitre 324. Dans le Sidour du Rachach(4), imprimé à Jérusalem en 5676(5), on ne trouve pas cet ajout.
Notes
(1) Le Rav C. E. Shaoulsohn, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°4294.
(2) Organisées dans la ville.
(3) Au lieu de “ en cet endroit ”.
(4) Rabbi Chalom Sharabi.
(5) 1916.