Lettre n° 4853
Par la grâce de D.ieu,
20 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 17 Mar ‘Hechvan, avec ce qu’elle contenait.
En un moment propice, je mentionnerai votre nom, celui de votre épouse et ceux de toutes les personnes qui vous mentionnez, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous me dites que vous enseignez la Guemara à une fille de onze ans et vous faites état des doutes que vous éprouvez, à ce sujet(1). S’il est possible, et facile, que cet enseignement porte sur des passages liés à l’action concrète, une telle étude entre effectivement dans le cadre de ce qui incombe aux femmes, d’après les lois de l’étude de la Torah de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1, que vous consulterez.
Ces traités et ces passages(2) sont très nombreux. Bien plus, en l’occurrence, votre élève aura bientôt l’âge de l’acceptation des Mitsvot, celui de douze ans(3).
Je suis surpris que, dans la description de l’enseignement que vous dispensez à cet homme, vous ne fassiez pas mention de la ‘Hassidout. Et, si lui-même n’en ressent pas la nécessité, cela montre encore plus clairement à quel point il en a besoin. Cela est une évidence.
Bien plus, j’espère qu’il n’en est pas ainsi(4), puisque cet homme a passé quelques temps à la Yechiva Tom’heï Temimim. Mais, il se dit sans doute que vous n’étudiez ensemble que pendant peu de temps, qu’il faut donc orienter cette étude de la manière que vous décrivez, sans la faire porter sur la ‘Hassidout.
Vous lui expliquerez donc ce qu’est la mesure de sel(5), ce qui est expliqué dans le Kountrass Ets ‘Haïm(6). A n’en pas douter, il acceptera aisément de consacrer un moment de votre étude commune à la ‘Hassidout.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.
D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien, qu’elle soit aisée, qu’elle ait, le moment venu, facilement, un enfant en bonne santé.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Une telle étude est-elle fondée ?
(2) Concernant l’action concrète et s’appliquant donc également aux femmes.
(3) La Bat Mitsva.
(4) Qu’il en ressent effectivement le besoin.
(5) Placée dans la grange pour préserver le blé du pourrissement.
(6) Du Rabbi Rachab, soulignant l’importance de l’étude de la Torah.
20 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 17 Mar ‘Hechvan, avec ce qu’elle contenait.
En un moment propice, je mentionnerai votre nom, celui de votre épouse et ceux de toutes les personnes qui vous mentionnez, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous me dites que vous enseignez la Guemara à une fille de onze ans et vous faites état des doutes que vous éprouvez, à ce sujet(1). S’il est possible, et facile, que cet enseignement porte sur des passages liés à l’action concrète, une telle étude entre effectivement dans le cadre de ce qui incombe aux femmes, d’après les lois de l’étude de la Torah de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1, que vous consulterez.
Ces traités et ces passages(2) sont très nombreux. Bien plus, en l’occurrence, votre élève aura bientôt l’âge de l’acceptation des Mitsvot, celui de douze ans(3).
Je suis surpris que, dans la description de l’enseignement que vous dispensez à cet homme, vous ne fassiez pas mention de la ‘Hassidout. Et, si lui-même n’en ressent pas la nécessité, cela montre encore plus clairement à quel point il en a besoin. Cela est une évidence.
Bien plus, j’espère qu’il n’en est pas ainsi(4), puisque cet homme a passé quelques temps à la Yechiva Tom’heï Temimim. Mais, il se dit sans doute que vous n’étudiez ensemble que pendant peu de temps, qu’il faut donc orienter cette étude de la manière que vous décrivez, sans la faire porter sur la ‘Hassidout.
Vous lui expliquerez donc ce qu’est la mesure de sel(5), ce qui est expliqué dans le Kountrass Ets ‘Haïm(6). A n’en pas douter, il acceptera aisément de consacrer un moment de votre étude commune à la ‘Hassidout.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.
D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien, qu’elle soit aisée, qu’elle ait, le moment venu, facilement, un enfant en bonne santé.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Une telle étude est-elle fondée ?
(2) Concernant l’action concrète et s’appliquant donc également aux femmes.
(3) La Bat Mitsva.
(4) Qu’il en ressent effectivement le besoin.
(5) Placée dans la grange pour préserver le blé du pourrissement.
(6) Du Rabbi Rachab, soulignant l’importance de l’étude de la Torah.