Lettre n° 4832

Par la grâce de D.ieu,
12 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre demande de bénédiction pour cet homme. Il est sûrement inutile de vous rappeler qu’il faut trouver les moyens qui conviennent pour lui venir en aide, afin qu’il soit libéré de l’impasse morale dans laquelle il s’est enfermé, du fait de la honte qu’il éprouvait, en raison des moqueries dont il fait l’objet, de la part des jeunes qui se sont écartés de la Torah et des Mitsvot.

Sa détermination, dont il fait un mauvais usage, l’empêche d’avouer qu’il a commis une erreur. Conformément à la nature de certaines personnes, en pareil cas, il veut montrer qu’il est encore capable d’aller de l’avant, pas à pas, sur cette voie tortueuse.

Je suis sûr qu’en réfléchissant et surtout en se concertant avec ceux qui connaissent sa nature, on trouvera différents moyens d’agir. Que D.ieu vous accorde la réussite.

Vous connaissez l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ quiconque préserve une âme juive est considéré comme s’il avait perpétué le monde entier ”. Combien plus est-ce le cas, pour ce qui le concerne, car ses parents font tout ce qu’ils peuvent, implorent, là-haut et ici-bas, qu’il soit sauvé du chemin dangereux sur lequel il s’est engagé, ces dernières années.

Dans l’attente de bonnes nouvelles,