Lettre n° 4825
Par la grâce de D.ieu,
10 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du cinquième jour de Mar ‘Hechvan, dans laquelle vous me décrivez le programme de la Yechiva, l’étude du Zohar et des écrits du Ari Zal. Vous concluez en disant que votre étude est basée sur la méthode de telle personne, qui a éclairé notre génération.
Sans vouloir porter atteinte à quiconque, ni remettre qui que ce soit en cause ou bien ce qui le concerne, ce qui n’est qu’une évidence, je suis particulièrement surpris de constater que l’on étudie la Kabballa selon des explications nouvelles, des voies nouvelles, malgré les propos terribles tenus par le saint Zohar lui-même et, de manière encore plus détaillée, par l’introduction de Rabbi ‘Haïm Vital à la Porte des introductions.
On peut ici formuler un raisonnement a fortiori. Si, aux premières générations, auxquelles fait référence cette introduction de Rabbi ‘Haïm Vital, on signifiait de manière aussi tranchée que l’étude de la Kabballa devait être conforme à la tradition reçue, combien plus doit-il en être ainsi à notre époque.
Un autre point a suscité, de ma part, un grand étonnement. Le Baal Chem Tov a eu la révélation de D.ieu et il a étudié auprès de son maître, A’hya de Shilo, qui était également le maître du prophète Elie. Puis, il a offert cet enseignement à ses disciples et ces derniers aux disciples de ses disciples. Cet enseignement s’est répandu de plus en plus largement. La Kabballa et la ‘Hassidout se sont propagées avec des explications larges, ayant une base forte. Dès lors, comment peut-on adopter d’autres explications et d’autres moyens ?
Les propos de nos maîtres nous éclairent et nous apportent des explications, à la lumière desquelles nous irons à la rencontre de notre juste Machia’h, qui viendra, comme il l’a dit lui-même, “ quand tes sources se répandront à l’extérieur ”.
Même si l’on considère qu’à titre personnel, chacun peut adopter les explications qui lui conviennent, en fonction de sa compréhension, et, de fait, on peut se demander s’il en est bien ainsi, il est, en tout état de cause, impensable qu’on en fasse de même quand il s’agit des autres. Ainsi, dit la Michna, à la fin du chapitre 5 du traité Edouyot : “ J’ai moi-même reçu de nombreuses personnes. Tu n’as, toi, reçu que d’une seule personne ”. C’est bien évident.
J’ai déjà expliqué par ailleurs, m’appuyant sur mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, ce qui est dit dans plusieurs textes de ‘Hassidout. Heureuse est la part de celui qui s’efforce de diffuser l’enseignement du Baal Chem Tov, de ses disciples, des disciples de ses disciples, tel qu’il est, avec leurs explications. Celui-ci avance sur un chemin sûr et il en sera récompensé le premier, car le mérite de tous dépend de lui.
Avec ma bénédiction,
4825*
Par la grâce de D.ieu,
11 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
A Liba(1),
Je vous bénis et vous salue,
Vous m’avez fait savoir que vous êtes devenue jardinière d’enfants, afin d’éduquer les filles juives aux valeurs sacrées et je vous adresse ma réponse.
Puisse D.ieu faire que vous acceptiez ce poste en un moment bon et fructueux, afin d’éduquer vos élèves selon les fondements de notre Torah, Torah de vie, selon les Paroles du D.ieu de vie, pour qu’elles deviennent un exemple et qu’elles inspirent la fierté.
Il est sans doute inutile de vous signaler l’immense importance de graver les lois et les coutumes juives dans la mémoire des enfants juifs. A l’âge du jardin d’enfants, on ne peut pas, à proprement parler, d’enseignement. Malgré cela, on peut vérifier concrètement que l’habitude acquise par les jeunes enfants de ces lois et de ces coutumes est beaucoup plus déterminante que leur étude proprement dite(2).
Bien plus, à ces lois et à ces coutumes, il faut ajouter un récit, que les enfants peuvent comprendre et qui leur illustre le sujet.
Sans doute avez-vous, vous-même, un temps fixé pour l’étude et vous ne vous contentez pas de réviser ce que vous avez appris auparavant. Vous y faites un ajout, d’autant que la divine Providence vous a confié un rôle important et une responsabilité effective, comme je le disais, celle d’une éducation juive et traditionnelle.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et pour en donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) Madame L. Rimler, de Brooklyn.
(2) Telle qu’elle est pratiquée à un âge plus avancé.
10 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du cinquième jour de Mar ‘Hechvan, dans laquelle vous me décrivez le programme de la Yechiva, l’étude du Zohar et des écrits du Ari Zal. Vous concluez en disant que votre étude est basée sur la méthode de telle personne, qui a éclairé notre génération.
Sans vouloir porter atteinte à quiconque, ni remettre qui que ce soit en cause ou bien ce qui le concerne, ce qui n’est qu’une évidence, je suis particulièrement surpris de constater que l’on étudie la Kabballa selon des explications nouvelles, des voies nouvelles, malgré les propos terribles tenus par le saint Zohar lui-même et, de manière encore plus détaillée, par l’introduction de Rabbi ‘Haïm Vital à la Porte des introductions.
On peut ici formuler un raisonnement a fortiori. Si, aux premières générations, auxquelles fait référence cette introduction de Rabbi ‘Haïm Vital, on signifiait de manière aussi tranchée que l’étude de la Kabballa devait être conforme à la tradition reçue, combien plus doit-il en être ainsi à notre époque.
Un autre point a suscité, de ma part, un grand étonnement. Le Baal Chem Tov a eu la révélation de D.ieu et il a étudié auprès de son maître, A’hya de Shilo, qui était également le maître du prophète Elie. Puis, il a offert cet enseignement à ses disciples et ces derniers aux disciples de ses disciples. Cet enseignement s’est répandu de plus en plus largement. La Kabballa et la ‘Hassidout se sont propagées avec des explications larges, ayant une base forte. Dès lors, comment peut-on adopter d’autres explications et d’autres moyens ?
Les propos de nos maîtres nous éclairent et nous apportent des explications, à la lumière desquelles nous irons à la rencontre de notre juste Machia’h, qui viendra, comme il l’a dit lui-même, “ quand tes sources se répandront à l’extérieur ”.
Même si l’on considère qu’à titre personnel, chacun peut adopter les explications qui lui conviennent, en fonction de sa compréhension, et, de fait, on peut se demander s’il en est bien ainsi, il est, en tout état de cause, impensable qu’on en fasse de même quand il s’agit des autres. Ainsi, dit la Michna, à la fin du chapitre 5 du traité Edouyot : “ J’ai moi-même reçu de nombreuses personnes. Tu n’as, toi, reçu que d’une seule personne ”. C’est bien évident.
J’ai déjà expliqué par ailleurs, m’appuyant sur mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, ce qui est dit dans plusieurs textes de ‘Hassidout. Heureuse est la part de celui qui s’efforce de diffuser l’enseignement du Baal Chem Tov, de ses disciples, des disciples de ses disciples, tel qu’il est, avec leurs explications. Celui-ci avance sur un chemin sûr et il en sera récompensé le premier, car le mérite de tous dépend de lui.
Avec ma bénédiction,
4825*
Par la grâce de D.ieu,
11 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
A Liba(1),
Je vous bénis et vous salue,
Vous m’avez fait savoir que vous êtes devenue jardinière d’enfants, afin d’éduquer les filles juives aux valeurs sacrées et je vous adresse ma réponse.
Puisse D.ieu faire que vous acceptiez ce poste en un moment bon et fructueux, afin d’éduquer vos élèves selon les fondements de notre Torah, Torah de vie, selon les Paroles du D.ieu de vie, pour qu’elles deviennent un exemple et qu’elles inspirent la fierté.
Il est sans doute inutile de vous signaler l’immense importance de graver les lois et les coutumes juives dans la mémoire des enfants juifs. A l’âge du jardin d’enfants, on ne peut pas, à proprement parler, d’enseignement. Malgré cela, on peut vérifier concrètement que l’habitude acquise par les jeunes enfants de ces lois et de ces coutumes est beaucoup plus déterminante que leur étude proprement dite(2).
Bien plus, à ces lois et à ces coutumes, il faut ajouter un récit, que les enfants peuvent comprendre et qui leur illustre le sujet.
Sans doute avez-vous, vous-même, un temps fixé pour l’étude et vous ne vous contentez pas de réviser ce que vous avez appris auparavant. Vous y faites un ajout, d’autant que la divine Providence vous a confié un rôle important et une responsabilité effective, comme je le disais, celle d’une éducation juive et traditionnelle.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et pour en donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
Notes
(1) Madame L. Rimler, de Brooklyn.
(2) Telle qu’elle est pratiquée à un âge plus avancé.