Lettre n° 4818
Par la grâce de D.ieu,
6 ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de ce vendredi, veille du Chabbat. Vous me dites que vous avez été nommé Rav, dans votre ville. Il semble que vous pourrez exercer vos fonctions sans aucune influence extérieure(1), ce qu’à D.ieu ne plaise.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous renforciez et que vous diffusiez de plus en plus largement les valeurs juives, dans votre ville. Et, vous connaissez l’interprétation que donne l’Admour Hazaken(2) de l’expression “ maître de l’endroit ”(3).
De fait, il est vrai que le Rav est le maître de l’endroit, par la force de son ordination rabbinique et celle du Choul’han Arou’h. Certes, un homme est proche de lui-même et n’est donc pas crédible, quand il parle de sa propre personne. Mais, plusieurs causeries de nos saints maîtres disent que l’on peut trouver, dans la ‘Hassidout, différents moyens, divers conseils pour déjouer le plan du mauvais penchant et ses stratagèmes, destinés à abuser l’homme.
Vous êtes, en outre, épaulé par le fait que votre épouse peut participer à cette action, à sa manière, sur la base des expériences qu’elle a accumulées, de manière fructueuse. Ainsi, de manière calme et pacifique, mais avec la détermination qui convient, vous pourrez diriger votre communauté et vous ne devrez pas faire de concessions(4). Bien au contraire, les membres de la communauté n’ont pas confiance en un Rav qui diffuse des concessions. Il n’en est pas de même s’il emprunte le chemin de la vérité.
Vous ne détaillez pas les cours que vous donnez publiquement, mais ceux-ci incluent sûrement l’étude des lois qui sont nécessaires, au quotidien. Au final, telle est bien la mission de l’homme(5).
Avec ma bénédiction de réussite dans cette mission sacrée, en bonne santé, moralement et physiquement,
Notes
(1) Sans pressions.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°786, 1885 et 3235.
(3) Utilisée à propos du Rav.
(4) Voir, à ce sujet, les lettres n°4463 et 5196.
(5) Respecter les Mitsvot, au quotidien.
6 ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de ce vendredi, veille du Chabbat. Vous me dites que vous avez été nommé Rav, dans votre ville. Il semble que vous pourrez exercer vos fonctions sans aucune influence extérieure(1), ce qu’à D.ieu ne plaise.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous renforciez et que vous diffusiez de plus en plus largement les valeurs juives, dans votre ville. Et, vous connaissez l’interprétation que donne l’Admour Hazaken(2) de l’expression “ maître de l’endroit ”(3).
De fait, il est vrai que le Rav est le maître de l’endroit, par la force de son ordination rabbinique et celle du Choul’han Arou’h. Certes, un homme est proche de lui-même et n’est donc pas crédible, quand il parle de sa propre personne. Mais, plusieurs causeries de nos saints maîtres disent que l’on peut trouver, dans la ‘Hassidout, différents moyens, divers conseils pour déjouer le plan du mauvais penchant et ses stratagèmes, destinés à abuser l’homme.
Vous êtes, en outre, épaulé par le fait que votre épouse peut participer à cette action, à sa manière, sur la base des expériences qu’elle a accumulées, de manière fructueuse. Ainsi, de manière calme et pacifique, mais avec la détermination qui convient, vous pourrez diriger votre communauté et vous ne devrez pas faire de concessions(4). Bien au contraire, les membres de la communauté n’ont pas confiance en un Rav qui diffuse des concessions. Il n’en est pas de même s’il emprunte le chemin de la vérité.
Vous ne détaillez pas les cours que vous donnez publiquement, mais ceux-ci incluent sûrement l’étude des lois qui sont nécessaires, au quotidien. Au final, telle est bien la mission de l’homme(5).
Avec ma bénédiction de réussite dans cette mission sacrée, en bonne santé, moralement et physiquement,
Notes
(1) Sans pressions.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°786, 1885 et 3235.
(3) Utilisée à propos du Rav.
(4) Voir, à ce sujet, les lettres n°4463 et 5196.
(5) Respecter les Mitsvot, au quotidien.