Lettre n° 4812
Par la grâce de D.ieu,
5 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 23 Tichri, dans laquelle vous évoquez votre activité pédagogique, basée sur les valeurs sacrées, envers les filles, de même que la situation amère, en la matière, puisque rien ne fait suite à l’éducation dispensée aux élèves de votre école. De ce fait, certaines sont absorbées par le courant ambiant. En conséquence, vous vous demandez si vous pouvez continuer à dispenser une telle éducation, dès lors que vous avez la responsabilité des élèves.
Je suis surpris que vous ayez un doute, en la matière. En effet, vous dites vous-même qu’un grand nombre de ces élèves se maintient dans le camp de ceux qui craignent la Parole de D.ieu. Or, une seule âme juive est un monde entier. Bien plus, il ne fait pas de doute que les quelques jeunes filles rejoignant un camp étranger n’en conservent pas moins, au profond d’elles-mêmes, le souvenir de ces années d’éducation traditionnelle, qui intervient non seulement dans leur pensée, mais aussi dans leur action, comme on peut le vérifier concrètement.
Bien entendu, il faut trouver le moyen de conserver les jeunes filles achevant leur scolarité dans un contexte orthodoxe. Il n’est pas de mot pour dire à quel point cela est important, d’autant qu’il y a de grandes chances de les sauver, puisqu’elles ont été, pendant plusieurs années, dans un milieu traditionnel.
Je suis sûr que vous avez déjà beaucoup réfléchi à ce problème et à la manière d’y apporter une solution. J’aimerais savoir quelles sont vos conclusions. Sans doute, certaines sont-elles applicables à la vie pratique. De fait, nos Sages demandent de ne rien écarter. Nous avons assisté, à notre époque, à plusieurs événements qui n’avaient, logiquement, aucune possibilité de se produire. Or, cette période de comportement inhabituel, d’événements sortant du cadre de ce que l’on peut prévoir, n’est absolument pas achevée, comme la vie quotidienne en fait la preuve. Et, l’assurance nous a été donnée que l’Attribut du bien est plus fort que celui du malheur.
Heureuse est votre part, de même que celle de toutes les personnes qui se consacrent à l’éducation aux valeurs sacrées se trouvant ainsi sur la brèche, à notre époque, pour sauver les âmes juives des courants inhabituels et des eaux tumultueuses. Ce sauvetage ne concerne pas uniquement le monde futur. Il a aussi une incidence en ce monde.
Dans le programme de l’école que vous dirigez, une place importante est sûrement accordée à la vision juive du monde et surtout à l’étude des lois applicables au quotidien. Comme on a pu le constater lors des épreuves endurées en Russie, l’étude de la ‘Hassidout et de ce qui la concerne protège efficacement celui qui l’adopte et les membres de sa famille, y compris quand, par exemple, l’étude du Moussar n’a pas résisté à l’épreuve.
Certes, il faut avoir la conviction qu’il n’y aura plus de telles poursuites, ce qu’à D.ieu ne plaise, y compris dans ce pays-là et, a fortiori, dans les autres. Toutefois, les épreuves de la richesse, de la liberté, du manque de soumission sont, parfois, bien plus difficiles à surmonter que la pauvreté et les persécutions.
Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
5 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 23 Tichri, dans laquelle vous évoquez votre activité pédagogique, basée sur les valeurs sacrées, envers les filles, de même que la situation amère, en la matière, puisque rien ne fait suite à l’éducation dispensée aux élèves de votre école. De ce fait, certaines sont absorbées par le courant ambiant. En conséquence, vous vous demandez si vous pouvez continuer à dispenser une telle éducation, dès lors que vous avez la responsabilité des élèves.
Je suis surpris que vous ayez un doute, en la matière. En effet, vous dites vous-même qu’un grand nombre de ces élèves se maintient dans le camp de ceux qui craignent la Parole de D.ieu. Or, une seule âme juive est un monde entier. Bien plus, il ne fait pas de doute que les quelques jeunes filles rejoignant un camp étranger n’en conservent pas moins, au profond d’elles-mêmes, le souvenir de ces années d’éducation traditionnelle, qui intervient non seulement dans leur pensée, mais aussi dans leur action, comme on peut le vérifier concrètement.
Bien entendu, il faut trouver le moyen de conserver les jeunes filles achevant leur scolarité dans un contexte orthodoxe. Il n’est pas de mot pour dire à quel point cela est important, d’autant qu’il y a de grandes chances de les sauver, puisqu’elles ont été, pendant plusieurs années, dans un milieu traditionnel.
Je suis sûr que vous avez déjà beaucoup réfléchi à ce problème et à la manière d’y apporter une solution. J’aimerais savoir quelles sont vos conclusions. Sans doute, certaines sont-elles applicables à la vie pratique. De fait, nos Sages demandent de ne rien écarter. Nous avons assisté, à notre époque, à plusieurs événements qui n’avaient, logiquement, aucune possibilité de se produire. Or, cette période de comportement inhabituel, d’événements sortant du cadre de ce que l’on peut prévoir, n’est absolument pas achevée, comme la vie quotidienne en fait la preuve. Et, l’assurance nous a été donnée que l’Attribut du bien est plus fort que celui du malheur.
Heureuse est votre part, de même que celle de toutes les personnes qui se consacrent à l’éducation aux valeurs sacrées se trouvant ainsi sur la brèche, à notre époque, pour sauver les âmes juives des courants inhabituels et des eaux tumultueuses. Ce sauvetage ne concerne pas uniquement le monde futur. Il a aussi une incidence en ce monde.
Dans le programme de l’école que vous dirigez, une place importante est sûrement accordée à la vision juive du monde et surtout à l’étude des lois applicables au quotidien. Comme on a pu le constater lors des épreuves endurées en Russie, l’étude de la ‘Hassidout et de ce qui la concerne protège efficacement celui qui l’adopte et les membres de sa famille, y compris quand, par exemple, l’étude du Moussar n’a pas résisté à l’épreuve.
Certes, il faut avoir la conviction qu’il n’y aura plus de telles poursuites, ce qu’à D.ieu ne plaise, y compris dans ce pays-là et, a fortiori, dans les autres. Toutefois, les épreuves de la richesse, de la liberté, du manque de soumission sont, parfois, bien plus difficiles à surmonter que la pauvreté et les persécutions.
Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,