Lettre n° 4810

Par la grâce de D.ieu,
4 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

Vous m’avez fait part de la naissance de votre fille, avec un bon Mazal et je vous adresse ma réponse.

Puisse D.ieu faire que vous la conduisiez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, dans la largesse.

Vous connaissez l’enseignement du Rabbi Rachab(1) selon lequel, d’après notre coutume, on dit, également pour la naissance d’une fille, “ à la Torah(2), au dais nuptial et aux bonnes actions ”. En effet, nos Sages disent, au traité Bera’hot 17a : “ Quel est le mérite des femmes ? Il consiste à conduire…(3), à envoyer…(4), à attendre…(5) ”.

Nous avons reçu un enseignement de mon beau-père, le Rabbi, relatif au moment de donner un nom à une fille, à partir d’un exemple concret, donné par l’Admour Haémtsahi. Il faut le faire lors de la lecture de la Torah la plus proche. Vous verrez les différentes coutumes, à ce sujet, dans le Taameï Ha Minhaguim, tome 4, page 78 et le Kéter Chem Tov du Rav Gagin.

Avec ma bénédiction de Mazal Tov,

Notes

(1) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rachab, tome 1, lettre n°87. Voir aussi la lettre n°1760.
(2) Bien que les femmes soient dispensées d’étudier la Torah.
(3) Leurs enfants à la synagogue.
(4) Leur mari auprès des Sages.
(5) Le retour de leur mari de la maison des Sages.