Lettre n° 4802
Par la grâce de D.ieu,
3 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Alexander Sender(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Tichri(2) et puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, les Juifs ne s’adressent, les uns aux autres, que des nouvelles bonnes en tout point, que le sort de la Torah connaisse la plus haute élévation, de même que celui de la Tradition d’Israël et que germe celui de David, le roi Machia’h, comme l’expliquent nos Sages.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours,
Le Meassef Le’hol Ha Ma’hanot, chapitre 40, paragraphe 4, énumère les livres qui traitent de la chute d’un Séfer Torah, ce qu’à D.ieu ne plaise et indiquent ce qu’il y a lieu de faire. Ce sujet est mentionné, de façon générale, dans le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, partie Ora’h ‘Haïm, fin du chapitre 44.
Vous me demandez si l’on doit continuer à tenir un Séfer Torah(3) qui n’est pas conforme et ne peut pas être rectifié, pendant les Hakafot(4), ou non. Il semble que ce qu’il y a lieu de faire, en la matière, est clairement indiqué par le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, au chapitre 279. Il est interdit de le conserver au-delà de trente jours. Toutefois, j’ai observé que l’on en conserve, dans certaines synagogues, pendant une longue période, sans que personne n’y trouve à redire.
Néanmoins, on distingue un tel Séfer Torah, en enroulant la bande au dessus du manteau. Il faut se demander quel est l’origine d’un tel comportement. Peut-être est-il dit, à ce propos, que l’esprit des Sages n’en est pas satisfait.
Notes
(1) Le Rav A. S. Youdassin, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°4348, 4924, 5046, 5183 et 5208.
(2) Annonçant la chute d’un Séfer Torah, à la synagogue. Voir la lettre précédente.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5046.
(4) A Sim’hat Torah.
3 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Alexander Sender(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 27 Tichri(2) et puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, les Juifs ne s’adressent, les uns aux autres, que des nouvelles bonnes en tout point, que le sort de la Torah connaisse la plus haute élévation, de même que celui de la Tradition d’Israël et que germe celui de David, le roi Machia’h, comme l’expliquent nos Sages.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours,
Le Meassef Le’hol Ha Ma’hanot, chapitre 40, paragraphe 4, énumère les livres qui traitent de la chute d’un Séfer Torah, ce qu’à D.ieu ne plaise et indiquent ce qu’il y a lieu de faire. Ce sujet est mentionné, de façon générale, dans le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, partie Ora’h ‘Haïm, fin du chapitre 44.
Vous me demandez si l’on doit continuer à tenir un Séfer Torah(3) qui n’est pas conforme et ne peut pas être rectifié, pendant les Hakafot(4), ou non. Il semble que ce qu’il y a lieu de faire, en la matière, est clairement indiqué par le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, au chapitre 279. Il est interdit de le conserver au-delà de trente jours. Toutefois, j’ai observé que l’on en conserve, dans certaines synagogues, pendant une longue période, sans que personne n’y trouve à redire.
Néanmoins, on distingue un tel Séfer Torah, en enroulant la bande au dessus du manteau. Il faut se demander quel est l’origine d’un tel comportement. Peut-être est-il dit, à ce propos, que l’esprit des Sages n’en est pas satisfait.
Notes
(1) Le Rav A. S. Youdassin, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°4348, 4924, 5046, 5183 et 5208.
(2) Annonçant la chute d’un Séfer Torah, à la synagogue. Voir la lettre précédente.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5046.
(4) A Sim’hat Torah.