Lettre n° 4796
Par la grâce de D.ieu,
2 Mar ’Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Y.
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Tichri, dans laquelle vous me dites que vous pensez vous rendre en Terre Sainte, en un moment bon et fructueux. Vous me demandez s’il est exact qu’il est interdit d’emprunter les bateaux israéliens poursuivant leur route pendant le saint Chabbat.
J’ai longuement décrit par ailleurs(1) le fonctionnement des bateaux, à notre époque, qui ne laisse pas le moindre doute, en la matière(2).
Le voyage, pendant le Chabbat, sur les bateaux israéliens, est une interdiction certaine. Bien plus, il s’agit d’une transgression du Chabbat publique et délibérée, de même qu’une profanation effroyable du Nom de D.ieu, face aux nations. Il en est ainsi, même si le bateau prend la route dès le début de la semaine.
Vous me dites que, si vous empruntez ce bateau, notre Terre Sainte gagnera quelques dollars de plus, qu’elle pourra utiliser pour se maintenir et se développer.
Vous ne savez sans doute pas que certains font le même raisonnement dans le but de justifier l’activité de toutes les usines et de toutes les productions agricoles d’Erets Israël, pendant le Chabbat, ce qu’à D.ieu ne plaise. De cette façon, on gagnerait beaucoup plus d’argent qu’avec les bateaux.
Nous devons donc nous en tenir à ce que nous dit notre Torah, dans le traité Chabbat 33a, affirmant que, non seulement la transgression du Chabbat ne maintient pas et ne construit pas, mais bien au contraire, que les hommes agissant ainsi deviennent moins nombreux, que les chemins sont plus délabrés. Et, nos Sages disent encore, au traité Chabbat 119b, que “ Jérusalem fut détruite uniquement parce que le Chabbat y fut transgressé ”.
Si vous voulez maintenir Erets Israël, et, à n’en pas douter, vous vous lamentez et vous souffrez de sa destruction, il est bien évident que vous ne devez pas l’accroître par de telles actions.
Puisse D.ieu faire(3) que, de vos jours et des nôtres, s’accomplisse concrètement la troisième promesse de nos Sages, dans le Yerouchalmi, traité Taanit, chapitre 1, fin du paragraphe 1 : “ Si les enfants d’Israël respectaient un Chabbat de la manière qui convient, le fils de David(4) viendrait ”. Et, le Midrash Chemot Rabba, à la fin du chapitre 28, ajoute : “ car il(5) est considéré comme l’ensemble des Mitsvot ”.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
Le Babli, traité Chabbat 118b, dit : “ deux Chabbats de la manière qui convient ”(6). Mais, ceci ne contredit pas le Yerouchalmi, au traité Taanit, précédemment cité, comme l’explique l’Admour Hazaken, dans son Likouteï Torah, Parchat Behar, à la fin du discours ‘hassidique intitulé “ Vous respecterez Mes Chabbats ”, que vous consulterez.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°4555, 4811, 4963, 5009 et 5313.
(2) Sur le fait qu’un tel voyage est effectivement interdit.
(3) Voir la lettre n°4596.
(4) Le Machia’h.
(5) Le Chabbat.
(6) Et, non un seul.
2 Mar ’Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Y.
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Tichri, dans laquelle vous me dites que vous pensez vous rendre en Terre Sainte, en un moment bon et fructueux. Vous me demandez s’il est exact qu’il est interdit d’emprunter les bateaux israéliens poursuivant leur route pendant le saint Chabbat.
J’ai longuement décrit par ailleurs(1) le fonctionnement des bateaux, à notre époque, qui ne laisse pas le moindre doute, en la matière(2).
Le voyage, pendant le Chabbat, sur les bateaux israéliens, est une interdiction certaine. Bien plus, il s’agit d’une transgression du Chabbat publique et délibérée, de même qu’une profanation effroyable du Nom de D.ieu, face aux nations. Il en est ainsi, même si le bateau prend la route dès le début de la semaine.
Vous me dites que, si vous empruntez ce bateau, notre Terre Sainte gagnera quelques dollars de plus, qu’elle pourra utiliser pour se maintenir et se développer.
Vous ne savez sans doute pas que certains font le même raisonnement dans le but de justifier l’activité de toutes les usines et de toutes les productions agricoles d’Erets Israël, pendant le Chabbat, ce qu’à D.ieu ne plaise. De cette façon, on gagnerait beaucoup plus d’argent qu’avec les bateaux.
Nous devons donc nous en tenir à ce que nous dit notre Torah, dans le traité Chabbat 33a, affirmant que, non seulement la transgression du Chabbat ne maintient pas et ne construit pas, mais bien au contraire, que les hommes agissant ainsi deviennent moins nombreux, que les chemins sont plus délabrés. Et, nos Sages disent encore, au traité Chabbat 119b, que “ Jérusalem fut détruite uniquement parce que le Chabbat y fut transgressé ”.
Si vous voulez maintenir Erets Israël, et, à n’en pas douter, vous vous lamentez et vous souffrez de sa destruction, il est bien évident que vous ne devez pas l’accroître par de telles actions.
Puisse D.ieu faire(3) que, de vos jours et des nôtres, s’accomplisse concrètement la troisième promesse de nos Sages, dans le Yerouchalmi, traité Taanit, chapitre 1, fin du paragraphe 1 : “ Si les enfants d’Israël respectaient un Chabbat de la manière qui convient, le fils de David(4) viendrait ”. Et, le Midrash Chemot Rabba, à la fin du chapitre 28, ajoute : “ car il(5) est considéré comme l’ensemble des Mitsvot ”.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
M. Schneerson,
Le Babli, traité Chabbat 118b, dit : “ deux Chabbats de la manière qui convient ”(6). Mais, ceci ne contredit pas le Yerouchalmi, au traité Taanit, précédemment cité, comme l’explique l’Admour Hazaken, dans son Likouteï Torah, Parchat Behar, à la fin du discours ‘hassidique intitulé “ Vous respecterez Mes Chabbats ”, que vous consulterez.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°4555, 4811, 4963, 5009 et 5313.
(2) Sur le fait qu’un tel voyage est effectivement interdit.
(3) Voir la lettre n°4596.
(4) Le Machia’h.
(5) Le Chabbat.
(6) Et, non un seul.