Lettre n° 4778

Par la grâce de D.ieu,
19 Tichri 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 13 Tichri, dans laquelle vous faites référence à la question qui m’a été posée, au nom de telle personne et à la réponse que je lui ai faite. Vous détaillez tout cela et vous m’expliquez que son comportement, basé sur cette réponse, pourrait causer une déconvenue à la Yechiva et, ce qu’à D.ieu ne plaise, causer du tort dans la classe où cette personne exerce sa mission sacrée(1).

Il est bien évident que la réponse à apporter à de telles questions est conforme à la Tossefta, figurant à la fin du second chapitre du traité Demaï, à propos d’un cas similaire(2). En d’autres termes, mon opinion et ma réponse s’entendent uniquement si les éléments mentionnés dans la lettre sont exacts.

En tout état de cause, tout ce que vous dites dans votre lettre ne modifie pas mon opinion et vous voudrez bien m’en excuser. Que D.ieu vous aide à renforcer ce qui concerne l’éducation des enfants d’Israël aux valeurs sacrées, à la grandir et à la développer. De tout temps et en tout lieu, l’éducation a été l’un des piliers sur lesquels repose la maison d’Israël. Combien plus est-ce le cas en notre génération, dans “ le pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu ”, le palais du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il(3)

A cette occasion, j’aimerais savoir si l’on étudie les lois nécessaires à l’existence quotidienne. Dans les générations précédentes, une telle étude ne figurait pas dans le programme d’une Yechiva, car les élèves voyaient comment l’on pratiquait dans leur maison, grâce à l’éducation qu’ils recevaient de leurs parents. Ce n’est plus le cas, à l’heure actuelle, du fait de nos nombreuses fautes. Tout ce qui concerne le Judaïsme, y compris les idées les plus simples, doit donc être enseigné aux élèves à la Yechiva.

Au final, c’est bien là l’essentiel, ainsi qu’il est dit : “ craindre D.ieu et garder Ses Mitsvot est bien la finalité de l’homme ”. Il en est de même pour l’étude qui inspire aux élèves la crainte et l’amour de D.ieu, celle de la ‘Hassidout.

Je vous remercie de m’écrire, de manière détaillée, pour me dire ce qu’il en est de tout cela.

Avec ma bénédiction,

[Du fait de la sainteté de la fête(4), le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre et je le fais donc en son nom,

Le secrétaire]

Notes

(1) Enseigne la Torah.
(2) Elle est donnée en fonction de la question posée.
(3) En Erets Israël.
(4) Cette lettre est rédigée pendant ‘Hol Ha Moéd Soukkot.