Lettre n° 4773

Par la grâce de D.ieu,
18 Tichri 5717,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre. Vous connaissez les enseignements de nos saints maîtres, soulignant à quel point il faut s’efforcer de trouver un parti qui convient, comme un homme recherchant avec ardeur ce qu’il a perdu. Bien entendu, il faut emprunter la voie de la Torah et de la crainte de D.ieu. Mais, vous devez aussi faire preuve d’ardeur, en faisant intervenir des amis et des proches.

Vous me dites que vous voulez savoir d’emblée qui vous est destinée. Or, vos efforts doivent être réalisés d’une manière naturelle, conformément à l’enseignement de notre Torah, Torah de vie et du Créateur du monde, Qui le dirige et accorde Sa Providence à chacun et à chacune. Il vous guidera sur la voie juste et bonne.

Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom et celui de votre père, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Vous avez sûrement connaissance des trois études, concernant chacun, qui ont été instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles portent sur les Tehilim, selon leur répartition mensuelle, chaque jour après la prière du matin, sur la Paracha du ‘Houmach, avec le commentaire de Rachi, de la Sidra de la semaine, le dimanche du début de celle-ci jusqu’au Chéni, le lundi du Chéni au Chelichi, sur le Tanya, selon sa répartition annuelle. Vous les adopterez, au moins à l’avenir.

Avec ma bénédiction,

[Du fait de la sainteté de la fête(1), le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre et je le fais en son nom,

Le secrétaire]

N. B. : Vous m’écrivez à propos de ce Juif de Bulgarie, affirmant qu’il attend d’observer des miracles et des merveilles. Alors…(2). Vous lui direz que, s’il observe son passé, il verra effectivement de nombreux miracles et merveilles, pour peu qu’il ne veuille pas se tromper et s’abuser lui-même. Pourquoi doit-il mettre à l’épreuve le Créateur du monde, Qui le dirige, en Lui suggérant de le conduire encore une fois dans une situation d’étroitesse, en le confrontant au danger, afin de le sauver ensuite ? Il est clair qu’il sera sujet à la peur, jusqu’au moment du salut. Mais, il est victime de son mauvais penchant, qui, de cette façon, peut le convaincre de ne pas mettre en pratique les Mitsvot du Créateur.

Puisse D.ieu faire que vos paroles émanent du cœur. Ainsi, elles pénétreront dans le sien et il suivra le chemin droit, celui de la Torah, notre Torah, Torah de vie, pour son bien, non seulement matériel, mais aussi spirituel.

Le fait que j’écrive, à propos d’un Juif que je n’ai jamais vu, qu’il a, de par le passé, été exposé au danger et en a été sauvé, devrait lui suffire pour que, dès réception de cette information, il commence à porter les Tefillin, à manger cacher, à respecter le Chabbat.

Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.

Notes

(1) Cette lettre étant rédigée à ‘Hol Ha Moéd Soukkot.
(2) Il acceptera de mettre en pratique les Mitsvot.