Lettre n° 4763
Par la grâce de D.ieu,
11 Tichri 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
J’ai bien reçu votre lettre du 4 Tichri, dont laquelle vous me décrivez ce que vous accomplissez, dans votre entourage, pour y intensifier la lumière du Judaïsme et de ce qui le concerne. Sans doute ne vous contenterez-vous pas des proportions atteintes jusqu’à maintenant. Vous les élargirez, conformément à l’Injonction de notre sainte Torah, selon laquelle il convient de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté. Et, rien ne résiste à la Techouva.
Vous me demandez de vous conseiller, d’ici, sur ce que vous devez faire. Or, il est clair que tout cela dépend des conditions du lieu, des traits de caractères de la personne qui mène cette activité. En votre endroit, il y a beaucoup à faire, dans différents domaines. Et, il est dit que “ tes pauvres passent avant…(2) ”. Vous devez donc, avant tout, vous investir dans le domaine de ‘Habad et de ce qui lui est lié. Si vous observez la situation, vous trouverez sûrement plusieurs actions que vous pourrez mener, au sein de l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad ou bien dans les écoles ‘Habad. Puisse D.ieu faire que vous agissiez avec enthousiasme. De la sorte, vous connaîtrez la réussite.
Vous me demandez où vous devez habiter. Il n’est pas clair que le moment soit venu de poser cette question, alors que plusieurs questions doivent être réglées au préalable. Quand il sera question de cela, il est certain que vous devrez tenir compte de ce que vous écrivez.
Pour autant, je suis un peu surpris par ce que vous dites, dans votre lettre. Vous soulignez que vous languiriez vos parents, si vous en étiez éloignée. Il en est, certes, ainsi, mais il est vrai aussi que les parents renoncent à ce sentiment, pourvu que leurs enfants s’installent de la manière qui convient. Au final, ils ne sont pas satisfaits s’ils s’aperçoivent que l’on a renoncé à une meilleure installation pour ne pas être conduit à les languir. Bien plus, ce renoncement se prolonge pendant plusieurs mois, peut-être même plusieurs années. On peut donc craindre que s’instaure, dans le cœur de celui qui l’éprouve, un sentiment désagréable envers ceux que l’on languit, car, de ce fait, on s’est privé de certaines choses et l’on a réduit ses gains. Il y a peu d’exceptions à cette règle.
J’adopterai une conclusion positive. Vous m’avez annoncé que vous vous fiancerez, ces jours-ci. Puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, que vous bâtissiez un foyer ‘hassidique, qui influencera son entourage, par la lumière et la chaleur de la ‘Hassidout, pour la grande satisfaction des parents, des deux côtés.
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Ceux d’une autre ville.
11 Tichri 5717,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
J’ai bien reçu votre lettre du 4 Tichri, dont laquelle vous me décrivez ce que vous accomplissez, dans votre entourage, pour y intensifier la lumière du Judaïsme et de ce qui le concerne. Sans doute ne vous contenterez-vous pas des proportions atteintes jusqu’à maintenant. Vous les élargirez, conformément à l’Injonction de notre sainte Torah, selon laquelle il convient de connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté. Et, rien ne résiste à la Techouva.
Vous me demandez de vous conseiller, d’ici, sur ce que vous devez faire. Or, il est clair que tout cela dépend des conditions du lieu, des traits de caractères de la personne qui mène cette activité. En votre endroit, il y a beaucoup à faire, dans différents domaines. Et, il est dit que “ tes pauvres passent avant…(2) ”. Vous devez donc, avant tout, vous investir dans le domaine de ‘Habad et de ce qui lui est lié. Si vous observez la situation, vous trouverez sûrement plusieurs actions que vous pourrez mener, au sein de l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad ou bien dans les écoles ‘Habad. Puisse D.ieu faire que vous agissiez avec enthousiasme. De la sorte, vous connaîtrez la réussite.
Vous me demandez où vous devez habiter. Il n’est pas clair que le moment soit venu de poser cette question, alors que plusieurs questions doivent être réglées au préalable. Quand il sera question de cela, il est certain que vous devrez tenir compte de ce que vous écrivez.
Pour autant, je suis un peu surpris par ce que vous dites, dans votre lettre. Vous soulignez que vous languiriez vos parents, si vous en étiez éloignée. Il en est, certes, ainsi, mais il est vrai aussi que les parents renoncent à ce sentiment, pourvu que leurs enfants s’installent de la manière qui convient. Au final, ils ne sont pas satisfaits s’ils s’aperçoivent que l’on a renoncé à une meilleure installation pour ne pas être conduit à les languir. Bien plus, ce renoncement se prolonge pendant plusieurs mois, peut-être même plusieurs années. On peut donc craindre que s’instaure, dans le cœur de celui qui l’éprouve, un sentiment désagréable envers ceux que l’on languit, car, de ce fait, on s’est privé de certaines choses et l’on a réduit ses gains. Il y a peu d’exceptions à cette règle.
J’adopterai une conclusion positive. Vous m’avez annoncé que vous vous fiancerez, ces jours-ci. Puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, que vous bâtissiez un foyer ‘hassidique, qui influencera son entourage, par la lumière et la chaleur de la ‘Hassidout, pour la grande satisfaction des parents, des deux côtés.
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Ceux d’une autre ville.